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San-Antonio (San Antonio)

Fr. 2004. Comédie policière de Frédéric Auburtin avec Gérard Lanvin, Gérard Depardieu, Michel Galabru. Un commissaire de la police française est chargé d'enquêter sur la disparition du président de la République. Pochade maladroite inspirée des romans de Frédéric Dard. Scénario mal construit. Réalisation tonitruante mais techniquement acceptable. Interprétation chargée.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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San-Antonio (San Antonio)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2004. Comédie policière de Frédéric Auburtin avec Gérard Lanvin, Gérard Depardieu, Michel Galabru.

Un commissaire de la police française est chargé d'enquêter sur la disparition du président de la République. Pochade maladroite inspirée des romans de Frédéric Dard. Scénario mal construit. Réalisation tonitruante mais techniquement acceptable. Interprétation chargée.

Année :
Réalisation :
Scénario :
D'après l'oeuvre de Frédéric Dard
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Le ministre de l'Intérieur français confie au commissaire San Antonio, suspendu temporairement par son chef Achille, une mission secrète extrêmement délicate: retrouver le Président de la République, qui a disparu sans laisser de trace alors qu'il était dans ses WC. Un réseau de terroristes internationaux semble à l'origine de cet enlèvement inconcevable. Avec l'aide de son fidèle lieutenant Bérurier et de son propre fils Toinet, San Antonio pourchasse un à un les suspects dans cette affaire, notamment une mystérieuse Italienne et un Brésilien menaçant. Mettant le cap sur la Suisse, où Toinet a été capturé, les deux compères tentent de faire toute la lumière sur cette sale histoire, qui cache une immense supercherie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les seules autres représentations à l'écran des héros les plus célèbres de Frédéric Dard remontent à 1966 dans le film de Guy Lefranc, SALE TEMPS POUR LES MOUCHES, que l'écrivain égrillard avait coscénarisé, et à 1981 dans l'obscur SAN ANTONIO NE PENSE QU'À ÇA de Joël Seria. Avec les deux Gérard dans les rôles principaux, leur retour pouvait laisser espérer mieux. Si Lanvin demeure assez suave, à mi-chemin entre un ersatz de James Bond et le Belmondo des beaux jours, Depardieu en tartine aussi épais que son personnage d'Obélix lubrique l'exige. Évidemment, vu la source d'inspiration, il n'est nullement étonnant de retrouver une litanie de scènes et dialogues à l'humour aussi grivois que misogyne. Mais là où le bât blesse, c'est dans l'indigence d'un scénario dont la consistance s'apparente à un gruyère et qui se contente d'exploiter platement les tirades les plus juteuses de l'auteur sans leur rendre justice, multipliant protagonistes et lieux de tournage à la faveur d'un budget ronflant, mais sans aucun souci de cohérence. Bref, il s'agit d'une pochade tonitruante qui hésite constamment entre le film d'action premier degré et la parodie non assumée. Les séquences de poursuite ont néanmoins le mérite d'être techniquement acceptables.

Texte : Jean Beaulieu

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