All. 2004. Drame d'horreur de Alexander Witt avec Milla Jovovich, Sienna Guillory, Oded Fehr. À la suite de la propagation d'un virus, une grande ville est dévastée par une invasion de zombies à laquelle une poignée de survivants tente d'échapper. Scénario infesté de clichés. Comportements des personnages d'une stupidité exaspérante. Accumulation d'effets-chocs tonitruants et grossiers. Scènes d'action confuses. Interprétation rudimentaire.
À la suite de la propagation d'un virus, une grande ville est dévastée par une invasion de zombies à laquelle une poignée de survivants tente d'échapper. Scénario infesté de clichés. Comportements des personnages d'une stupidité exaspérante. Accumulation d'effets-chocs tonitruants et grossiers. Scènes d'action confuses. Interprétation rudimentaire.
Inspiré d'un jeu vidéo, le premier RESIDENT EVIL se déroulait entièrement dans le décor très high-tech d'un centre de recherche souterrain. Sans être d'une originalité profonde, le film avait de quoi satisfaire les amateurs de sensations fortes. Cette suite, réalisée par un nouveau venu, nous fait rapidement sortir des confins du laboratoire pour nous propulser dans les rues d'une grande ville américaine (qui ressemble étrangement à Toronto...) en proie à une invasion en règle de morts-vivants. Or, si RESIDENT EVIL: APOCALYPSE contient plus de scènes d'actions et d'affrontements spectaculaires que le film précédent, cela ne le rend pas meilleur, bien au contraire. En effet, le scénario est infesté de clichés et peuplé de personnages dont les comportements sont d'une stupidité exaspérante (dans une scène où des survivants cherchent à fuir une horde de zombies, ils ne trouvent pas mieux que de se réfugier... dans un cimetière!). Accumulant à un rythme rapide les effets-chocs tonitruants et grossiers, le réalisateur ne parvient pas à éviter une certaine confusion dans les scènes d'action. Les interprètes livrent des performances assez vigoureuses, mais fort rudimentaires sur le plan dramatique.
Texte : Martin Girard