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Quel délire, Pete Tong (It's All Gone Pete Tong)

G.-B. 2004. Comédie de moeurs de Michael Dowse avec Paul Kaye, Beatriz Batarda, Mike Wilmot. Un célèbre D.J. anglais devenu complètement sourd réussit à relancer sa carrière après une période de déchéance. Portrait coloré et vivant, prenant parfois la forme d'un faux documentaire. Humour acidulé et sec tempéré vers la fin par des touches de sentimentalité. Réalisation nerveuse. Interprétation dans la note.

13 ans + (langage vulgaire)
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Quel délire, Pete Tong (It's All Gone Pete Tong)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

G.-B. 2004. Comédie de moeurs de Michael Dowse avec Paul Kaye, Beatriz Batarda, Mike Wilmot.

Un célèbre D.J. anglais devenu complètement sourd réussit à relancer sa carrière après une période de déchéance. Portrait coloré et vivant, prenant parfois la forme d'un faux documentaire. Humour acidulé et sec tempéré vers la fin par des touches de sentimentalité. Réalisation nerveuse. Interprétation dans la note.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Sur l'île d'Ibiza, le très populaire D.J. britannique Frankie Wilde se défonce à grand renfort de drogue, d'alcool et de musique jouée à plein régime. Adulé par les ravers, Wilde fait même une percée prometteuse dans la production de disques. Mais alors qu'il travaille sur un nouveau projet de CD, voilà qu'il devient totalement sourd, conséquences de toutes ces années passées à bombarder ses tympans de décibels. Du jour au lendemain, c'est la déchéance; sa femme le quitte, son gérant le lâche, sa carrière est à l'eau. Mais au bout de quelques mois de profonde déprime, Frankie se reprend en main. Avec l'aide de sa nouvelle compagne, une malentendante qui lui montre le langage des signes, le jeune homme reprend goût à la vie et trouve le moyen de relancer sa carrière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le phénomène du vedettariat dans le monde des D.J. est relativement récent, mais il a pris une telle ampleur qu'on n'est guère surpris qu'il fasse l'objet d'un film. Il s'agit du deuxième long métrage d'un cinéaste canadien à qui l'on doit la comédie pseudo-documentaire FUBAR. Encore une fois, le réalisateur utilise certaines conventions propres aux faux documentaires pour dresser un portrait coloré et vivant de son protagoniste. Toutefois, cette approche est progressivement délaissée au profit d'un style narratif plus conventionnel, correspondant d'ailleurs à l'assagissement du héros qui reprend sa vie en main après sa déchéance. De la même manière, l'humour acidulé et sec qui caractérise la première partie du film est tempéré vers la fin par des touches de sentimentalité assez bien senties. L'univers des D.J., des raves et de l'industrie musicale alternative aurait pu être exploré beaucoup plus en profondeur, mais le réalisateur a préféré se concentrer sur le parcours personnel de son personnage principal, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi. La réalisation possède dans l'ensemble une nervosité bien adaptée au sujet et l'interprétation est dans la note.

Texte : Martin Girard

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