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Que nous reste-t-il? (Some Things That Stay)

Can. 2004. Chronique de Gail Harvey avec Katie Boland, Stuart Wilson, Alberta Watson. En 1954, une adolescente doit assumer de nouvelles responsabilités de jeune adulte auprès des siens lorsque sa mère tombe malade. Adaptation superficielle et un peu mièvre du roman de Sarah Willis. Musique sirupeuse envahissante. Réalisation conventionnelle. Interprétation sincère.

Général
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Que nous reste-t-il? (Some Things That Stay)

Général Général

Can. 2004. Chronique de Gail Harvey avec Katie Boland, Stuart Wilson, Alberta Watson.

En 1954, une adolescente doit assumer de nouvelles responsabilités de jeune adulte auprès des siens lorsque sa mère tombe malade. Adaptation superficielle et un peu mièvre du roman de Sarah Willis. Musique sirupeuse envahissante. Réalisation conventionnelle. Interprétation sincère.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Toujours à la recherche de nouveaux endroits pour nourrir son inspiration, l'artiste peintre Stuart Anderson change de lieu de résidence chaque année, entraînant dans sa bougeotte sa femme Liz et ses trois enfants. Au printemps de 1954, les Anderson viennent s'installer dans une petite communauté rurale de l'Ontario. L'adolescente Tamara, l'aînée de la famille, aimerait bien en faire sa résidence permanente, même si l'athéisme de ses parents heurte un peu la sensibilité des gens de la place, tous très pratiquants. Durant l'été, Tamara connaît ses premiers émois amoureux avec son jeune voisin Rusty. Mais elle doit surtout assumer de nouvelles responsabilités de jeune adulte auprès des siens lorsque sa mère tuberculeuse doit être soignée dans un sanatorium.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans le roman de Sarah Willis, les Anderson quittaient le Sud des États-Unis pour venir s'établir dans le nord de l'État de New York. Pour les besoins de cette adaptation canado-britannique, l'action a été transposée arbitrairement en Ontario. La peinture sociale que le roman brossait d'une communauté rurale américaine ancrée dans le conservatisme religieux demeure tout de même crédible dans le contexte du Canada anglais des années 1950. N'empêche que cette adaptation s'avère plutôt superficielle, ne faisant souvent qu'allusion aux thèmes développés plus en profondeur dans le livre. Bien que traité avec une évidente sincérité, le récit apparaît parfois un peu mièvre (musique sirupeuse à l'appui) et mélodramatique dans sa façon de raconter le passage au monde adulte d'une adolescente. On ne nous évite aucun cliché, en particulier dans les scènes où l'héroïne vit ses premières expériences amoureuses. Et l'introduction, même discrète, d'éléments fantastiques dans le récit n'apparaît guère convaincante. Imprégnée d'une aura nostalgique et bucolique dans sa mise en images, la réalisation s'avère soignée mais conventionnelle. Les interprètes jouent cependant avec suffisamment de conviction et de sensibilité.

Texte : Martin Girard

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