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Quand les poissons tombent amoureux (Mahiha Ham Ashegh Mishavand)

Iran. 2004. Comédie sentimentale de Ali Rafiee avec Reza Kianian, Roya Nonahali, Golshifteh Farahani. Après 25 ans d'absence, un homme revient dans son village natal et découvre que son épouse, qu'il avait abandonnée, est devenue restauratrice. Fable sur la douleur de l'éloignement et les plaisirs de la table. Scénario parfois confus quant aux motivations des personnages. Réalisation honnête. Interprétation sincère.

Général
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Quand les poissons tombent amoureux (Mahiha Ham Ashegh Mishavand)

Général Général

Iran. 2004. Comédie sentimentale de Ali Rafiee avec Reza Kianian, Roya Nonahali, Golshifteh Farahani.

Après 25 ans d'absence, un homme revient dans son village natal et découvre que son épouse, qu'il avait abandonnée, est devenue restauratrice. Fable sur la douleur de l'éloignement et les plaisirs de la table. Scénario parfois confus quant aux motivations des personnages. Réalisation honnête. Interprétation sincère.

Année :
Réalisation :
Après 25 ans d'absence, Aziz revient dans son village natal du nord de l'Iran pour reprendre possession d'une maison ayant appartenu à son père. Son arrivée ne passe pas inaperçue, ses vieux amis se réjouissant de son retour. Il en va autrement pour son épouse Atieh, qu'il avait quittée et qui, avec sa fille et deux autres femmes, tient un restaurant très populaire. Aziz s'installe au deuxième étage de la maison, au grand déplaisir d'Atieh, qui craint d'être bientôt chassée. Sa fille décide alors de cuisiner de bons repas pour amadouer Aziz, dont les projets se transforment sans qu'il n'ose en informer son épouse. Un malentendu concernant un avocat engagé par Aziz provoque alors une crise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De toute évidence, le cinéaste iranien Ali Rafiee croit que la bonne chère est l'outil idéal pour apaiser les rancoeurs, conviction dont son film fait la démonstration. Certes, les bons petits plats mijotés par les personnages féminins ne règlent pas tout; mais ils atténuent l'amertume et la douleur de l'absence, principaux thèmes du film. Si le réalisateur communique bien sa passion pour les plaisirs de la table, son scénario s'avère moins explicite quant au passé des personnages, ce qui nuit à la compréhension de leurs motivations (peut-être s'agit-il là d'un triste effet de la censure gouvernementale?). Par ailleurs, certaines situations vaudevillesques multiplient les malentendus et étirent inutilement le récit. Tourné avec des moyens modestes, cette fable met en vedette des acteurs au jeu sincère mais parfois appuyé.

Texte : André Lavoie

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