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Oublier Cheyenne

Fr. 2004. Drame sentimental de Valérie Minetto avec Mila Dekker, Aurélia Petit, Malik Zidi. Après sa rupture avec une journaliste au chômage partie vivre à la campagne, une enseignante noue d'autres liaisons pour tenter de l'oublier. Récit pertinent sur la précarité amoureuse et professionnelle. Dialogues parfois lourds. Mise en scène dépouillée parsemée d'éléments fantaisistes. Interprétation juste.

Général
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Oublier Cheyenne (Oublier Cheyenne)

Général Général

Fr. 2004. Drame sentimental de Valérie Minetto avec Mila Dekker, Aurélia Petit, Malik Zidi.

Après sa rupture avec une journaliste au chômage partie vivre à la campagne, une enseignante noue d'autres liaisons pour tenter de l'oublier. Récit pertinent sur la précarité amoureuse et professionnelle. Dialogues parfois lourds. Mise en scène dépouillée parsemée d'éléments fantaisistes. Interprétation juste.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Journaliste au chômage et à bout de ressources, Cheyenne quitte Paris pour aller s'installer à la campagne dans une maison délabrée et sans électricité. Elle laisse derrière elle sa compagne Sonia, une enseignante qui refuse de la suivre et qui, bientôt, cède aux avances de Pierre, dans l'espoir vain d'oublier Cheyenne. Sa brève liaison avec Béatrice, une femme riche, n'est guère plus concluante à ce chapitre. Si bien que, toujours amoureuse de Cheyenne, qui partage désormais son quotidien avec une itinérante, Sonia fait le projet de renouer avec elle. Mais leurs retrouvailles, d'abord heureuses, ne se déroulent pas comme prévu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comment la précarité professionnelle affecte-t-elle les relations de couple? Valérie Minetto répond à cette question dans OUBLIER CHEYENNE, son premier long métrage. En fait, la réalisatrice illustre l'insécurité des trentenaires à travers diverses histoires d'amour tumultueuses, principalement entre femmes, où la situation économique difficile justifie le tempérament bouillonnant des personnages, dont certains portent en eux une ferveur militante héritée des soixante-huitards. Si bien que certaines de leurs répliques sonnent comme des slogans politiques. La lourdeur qui en découle est atténuée par les touches fantaisistes du récit, où rêve et réalité se confondent, et où les personnages règlent parfois leurs différends ou reconquièrent l'être aimé dans un espace imaginaire. Tout cela est présenté dans un style sobre, d'une belle unité. Les acteurs s'intègrent avec aisance à cet univers de marivaudages sur fond de désillusions.

Texte : André Lavoie

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