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Mr 3000 (Mr. 3000)

É.-U. 2004. Comédie sportive de Charles Stone III avec Bernie Mac, Angela Bassett, Brian White. Un ex-joueur de baseball professionnel imbu de lui-même revient au jeu afin d'établir une marque qui lui permettra de passer à l'histoire. Prémisse prometteuse mais sombrant dans un traitement sentimental et moralisateur. Scénario bavard et insuffisamment drôle. Rythme peu soutenu. Réalisation assez dynamique réservant quelques flashs amusants. Jeu assuré de B. Mac.

Général
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Mr 3000 (Mr. 3000)

Général Général

É.-U. 2004. Comédie sportive de Charles Stone III avec Bernie Mac, Angela Bassett, Brian White.

Un ex-joueur de baseball professionnel imbu de lui-même revient au jeu afin d'établir une marque qui lui permettra de passer à l'histoire. Prémisse prometteuse mais sombrant dans un traitement sentimental et moralisateur. Scénario bavard et insuffisamment drôle. Rythme peu soutenu. Réalisation assez dynamique réservant quelques flashs amusants. Jeu assuré de B. Mac.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Joueur-étoile des Brewers de Milwaukee, Stan Ross laisse son équipe en plan au beau milieu de la saison, le jour où il frappe son 3000e coup sûr. Cet exploit équivalant pour lui à une entrée assurée au temple de la renommée du baseball, il décide de prendre une retraite prématurée et démarre une chaîne de magasins nommée «Mr. 3000». Mais neuf ans plus tard, au moment du vote pour les nouveaux joueurs intronisés, les dirigeants de la ligue découvrent que Stan n'a en fait récolté que 2297 coups sûrs. Déterminé à passer à l'histoire, l'ex-athlète revient dans les rangs des Brewers pour établir la marque tant convoitée, mais ses performances médiocres font les choux gras des journalistes. En revanche, son ancienne flamme, la reporter Mo Simmons, est prête à le soutenir s'il change son attitude égoïste.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La prémisse de cette comédie sportive était alléchante, laissant espérer un divertissement mordant et irrévérencieux. Qui plus est, la présence au générique de l'hilarant Bernie Mac (OCEAN'S ELEVEN, HEAD OF STATE, BAD SANTA), pour la première fois dans un rôle principal au cinéma, s'avérait fort prometteuse. Hélas, le résultat est des plus décevants. Privilégiant un traitement sentimental et moralisateur, les auteurs ont tôt fait de désamorcer le potentiel comique et satirique du sujet, livrant du coup un récit sans grandes surprises, très bavard et surtout, insuffisamment drôle. Le rythme peu soutenu risque de faire fléchir l'intérêt du spectateur, qui pourra se lasser devant le spectacle archiconvenu de la quête de rédemption du héros. Pourtant, la réalisation ne manque pas de dynamisme, notamment lors des scènes de baseball, qui réservent en outre quelques flashs visuels amusants. Très en forme, Bernie Mac possède le bagout que requiert le rôle, mais le manque d'esprit et de causticité des dialogues ne rend pas justice à son talent. Quant aux autres interprètes, ils ne sont guère que des faire-valoir.

Texte : Louis-Paul Rioux

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