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Monsieur Météo (The Weather Man)

É.-U. 2004. Comédie dramatique de Gore Verbinski avec Nicolas Cage, Michael Caine, Hope Davis. Un présentateur météo récemment divorcé tente de mettre de l'ordre dans sa vie personnelle. Scénario intelligemment construit. Commentaire satirique sur le rêve américain. Mise en scène appliquée. Images grises, mais parfaitement en phase avec le propos. Interprétation nuancée de N. Cage.

13 ans +
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Monsieur Météo (The Weather Man)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2004. Comédie dramatique de Gore Verbinski avec Nicolas Cage, Michael Caine, Hope Davis.

Un présentateur météo récemment divorcé tente de mettre de l'ordre dans sa vie personnelle. Scénario intelligemment construit. Commentaire satirique sur le rêve américain. Mise en scène appliquée. Images grises, mais parfaitement en phase avec le propos. Interprétation nuancée de N. Cage.

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Présentateur vedette de la météo pour une station de Chicago, David Spritz est souvent la cible de citoyens mécontents de ses prévisions, qui lui lancent toutes sortes d'aliments dans la rue. Néanmoins, il est sur le point de passer une audition à New York pour une émission matinale diffusée à la grandeur du pays. Bref, sa carrière ne peut aller mieux. En revanche, sa vie personnelle n'est guère reluisante. Divorcé depuis quelque temps, David cherche en vain à reconquérir son ex-femme Noreen, tandis que son fils Mike a été pincé à fumer de la marijuana à l'école et que sa fille Shelly, complexée par son excès de poids, s'isole de plus en plus. En outre, il est convaincu que son père Robert, un illustre écrivain gravement malade, aurait souhaité une carrière plus gratifiante pour son fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour sa première entreprise depuis les aventures hautes en couleur de PIRATES OF THE CARRIBBEAN: THE CURSE OF THE BLACK PEARL, Gore Verbinski a choisi de travailler sur un projet davantage axé sur l'introspection que sur la surenchère technique. La mise en scène, très soignée, se met au service de l'analyse psychologique. Fort bien amenée, la quête de sens du personnage principal aboutit à un constat relativement sombre, allant de pair avec un commentaire satirique sur le rêve américain. Le scénario parvient intelligemment à développer en parallèle ces deux vecteurs narratifs. Délaissant le soleil des mers du Sud, Verbinski s'installe dans un Chicago aux portes de l'hiver. Cette toile de fond morose, renforcée par une photographie crépusculaire, reflète parfaitement le vague à l'âme du protagoniste. Dans la peau de ce dernier, Nicolas Cage livre une performance tout en nuances.

Texte : Michel Defoy

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