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Mission sans permission (Catch that Kid)

É.-U. 2004. Comédie policière de Bart Freundlich avec Kristen Stewart, Corbin Bleu, Max Thierot. Pour payer l'opération qui pourrait sauver son père gravement malade, une alpiniste de 12 ans organise un vol de banque avec deux amis. Intrigue mal ficelée et invraisemblable. Réalisation à peine compétente. Interprétation fade.

Général
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Mission sans permission (Catch that Kid)

Général Général

É.-U. 2004. Comédie policière de Bart Freundlich avec Kristen Stewart, Corbin Bleu, Max Thierot.

Pour payer l'opération qui pourrait sauver son père gravement malade, une alpiniste de 12 ans organise un vol de banque avec deux amis. Intrigue mal ficelée et invraisemblable. Réalisation à peine compétente. Interprétation fade.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Ancien alpiniste devenu propriétaire d'une piste de go-kart, Tom Phillips est atteint depuis peu d'une grave maladie qui nécessite une opération coûteuse. Pour réunir la somme, sa fille de douze ans Maddy met sur pied un plan audacieux avec ses amis Austin et Gus: cambrioler la banque Harderbach, dont le système de sécurité, à la fine pointe de la technologie, a été conçu par sa mère Molly. Alpiniste comme son père, Maddy s'occupe des opérations d'escalade pour atteindre le coffre-fort juché à plus de trente mètres du sol, tandis qu'Austin, un crack de l'informatique, prend en charge les aspects logistiques du cambriolage et que Gus, un fou de la mécanique, organise la fuite du trio en go-kart.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'influence des trois SPY KIDS continue de se faire sentir. Après l'adolescent de L'AGENT CODY BANKS qui était recruté par la CIA, voici trois jeunes de douze ans qui se prennent pour des as du cambriolage. Mais lorsque l'on constate le caractère brouillon de cette intrigue mal ficelée et invraisemblable, il est bien difficile de croire que les deux scénaristes se soient inspirés d'un autre film, en l'occurrence le long métrage danois KLATRETOSEN. Les personnages sont tellement superficiels et unidimensionnels qu'ils ne peuvent soutenir l'intérêt bien longtemps, surtout que l'enjeu principal du récit (la maladie du père) manque de force dramatique. La planification du vol est beaucoup trop précipitée et repose sur des hasards qui mettent à rude épreuve la crédulité du spectateur. Enfin, les péripéties défient toute logique et sont tournées de façon à peine compétente, comme si le réalisateur de THE MYTH OF FINGERPRINTS avait baissé les bras devant ce récit bâclé. La jeune Kristen Stewart possède une bouille sympathique qui rappelle un peu celle de Scarlett Johansson, mais son jeu s'avère plutôt fade, à l'instar de celui de ses partenaires.

Texte : André Caron

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