G.-B. 2004. Comédie fantaisiste de Danny Boyle avec Alex Etel, Lewis McGibbon, James Nesbitt. Un gamin fasciné par les saints se retrouve en possession d'un gros magot qu'il décide d'utiliser pour aider les pauvres. Délicieux mélange de tendresse, de candeur et de satire sociale légère. Nombreuses petites touches fantaisistes. Intrigue un peu chaotique et artificielle. Illustration inventive. Jeu spontané et naturel.
Un gamin fasciné par les saints se retrouve en possession d'un gros magot qu'il décide d'utiliser pour aider les pauvres. Délicieux mélange de tendresse, de candeur et de satire sociale légère. Nombreuses petites touches fantaisistes. Intrigue un peu chaotique et artificielle. Illustration inventive. Jeu spontané et naturel.
Comme dans son formidable SHALLOW GRAVE, Danny Boyle s'intéresse de nouveau aux conséquences qu'une fortune inattendue peut avoir sur la vie de divers individus. Mais cette fois, on est bien loin du climat de suspicion et d'affrontements violents du film précité. Au contraire, MILLIONS se présente comme une gentille fantaisie dont le personnage pivot est un adorable gamin qui vénère les saints et qui, du même coup, croit aux miracles. Il y a dans ce film un délicieux mélange de tendresse, de candeur et de satire sociale légère, le tout saupoudré de nombreuses petites touches fantaisistes dans le traitement. Le résultat est séduisant, surtout que l'illustration s'avère souvent inventive, notamment par l'utilisation d'effets numériques très variés. Toutefois, les péripéties ont un peu tendance à se bousculer au fil d'une intrigue qui progresse vers la fin de manière plutôt chaotique. Ainsi, le suspense entourant l'apparition du voleur à la recherche du magot apparaît légèrement artificiel et forcé. Et certaines des dernières scènes pèchent par leur abus de bons sentiments. Malgré ces petits défauts, MILLIONS demeure un film fort agréable et attachant, qui profite beaucoup du jeu spontané et naturel du petit Alex Etel. Les autres interprètes font également très bonne figure.
Texte : Martin Girard