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Médecins en herbe (Intern Academy)

Can. 2004. Comédie de Dave Thomas avec Peter Oldring, Christine Chatelain, Ingrid Kavelaars. Les tribulations de six étudiants et étudiantes en médecine qui font leur internat dans un hôpital totalement désorganisé. Scénario bâclé, bavard et sans surprises. Gags vulgaires tombant tous à plat. Réalisation terne. Interprétation forcée.

13 ans + (langage vulgaire)
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Médecins en herbe (Intern Academy)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

Can. 2004. Comédie de Dave Thomas avec Peter Oldring, Christine Chatelain, Ingrid Kavelaars.

Les tribulations de six étudiants et étudiantes en médecine qui font leur internat dans un hôpital totalement désorganisé. Scénario bâclé, bavard et sans surprises. Gags vulgaires tombant tous à plat. Réalisation terne. Interprétation forcée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Six étudiants et étudiantes en médecine débutent leur formation à l'hôpital St-Albert, un établissement sous-financé qui recueille tous ceux et celles ayant été refusés dans les autres hôpitaux universitaires. Peu convaincu de sa vocation, Mike subit une pression quasi insoutenable puisque son père et sa mère sont tous deux médecins. Mira rêve de devenir chirurgienne cardiaque auprès du docteur Whiteside, mais elle déchante en découvrant le caractère égocentrique et macho du praticien. Bien que très doué, Dale profite surtout du contexte hospitalier pour avoir des aventures sexuelles, y compris avec sa consoeur Mitzi, qui se révèle très portée sur la chose. L'Afro-Américain Marlon et l'Asiatique Christine complètent ce groupe de recrues confrontées à maintes situations imprévues ou loufoques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au début des années 1980, l'acteur et réalisateur Dave Thomas a connu un certain succès grâce à l'émission satirique SCTV et à sa collaboration avec Rick Moranis pour former le duo Doug et Bob McKenzie dans la comédie STRANGE BREW. Mais depuis, sa carrière vivote et ce n'est certainement pas avec INTERN ACADEMY qu'elle sera remise sur les rails. Ainsi, malgré son potentiel d'auteur comique, Thomas n'est absolument pas parvenu à injecter un peu de sang frais à un genre en sérieuse perte de vitesse, la comédie vulgaire et polissonne à la AMERICAN PIE. Bien que nombreux, les gags scatologiques ou à contenu sexuel ne font jamais rire, ayant déjà été vu mille fois ailleurs. Ces scènes censément amusantes ou provocantes sont administrées au spectateur de façon mécanique, au sein d'un scénario bavard, bâclé et souvent incohérent. Dans ces conditions, il va de soi que les commentaires sur les ratés du système de santé apparaissent simplistes au possible. À la réalisation, Thomas ne se foule pas davantage, livrant un travail terne et sans fantaisie. Aux prises avec des personnages schématiques, les interprètes forcent souvent leur jeu. À tout le moins, Dan Aykroyd est parfois amusant dans le rôle d'un directeur d'hôpital incompétent qui vend en douce les équipements médicaux pour essayer de joindre les deux bouts.

Texte : Louis-Paul Rioux

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