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Libre comme Rory O'Shea (Rory O'Shea Was Here)

G.-B. 2004. Drame psychologique de Damien O'Donnell avec James McAvoy, Steven Robertson, Romola Garai. Deux handicapés, l'un timide et l'autre rebelle, décident de s'installer en appartement et tombent amoureux de la jeune femme qui s'occupe d'eux. Observations justes sur la réalité des handicapés. Personnages attachants. Situations dramatiques parfois forcées. Réalisation sobre. Interprétation prenante.

Général
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Libre comme Rory O'Shea (Rory O'Shea Was Here)

Général Général

G.-B. 2004. Drame psychologique de Damien O'Donnell avec James McAvoy, Steven Robertson, Romola Garai.

Deux handicapés, l'un timide et l'autre rebelle, décident de s'installer en appartement et tombent amoureux de la jeune femme qui s'occupe d'eux. Observations justes sur la réalité des handicapés. Personnages attachants. Situations dramatiques parfois forcées. Réalisation sobre. Interprétation prenante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Atteint de paralysie cérébrale, Michael Connolly habite dans une résidence pour handicapés. L'arrivée du rebelle Rory O'Shea, qui souffre de dystrophie musculaire, provoque bien des bouleversements. Les deux garçons, très différents, se lient d'amitié, Rory pouvant comprendre Michael malgré ses difficultés d'élocution. À force de persévérance et grâce au soutien financier du père de Michael, un avocat qui ne tient pas à maintenir de liens avec un fils qui lui fait honte, ils réussissent à convaincre les autorités de les laisser s'installer dans un appartement à Dublin. Pour les aider, les handicapés engagent Siobhan, une jeune fille sans expérience dont ils s'éprennent tous les deux. Incapable de répondre à leur amour, Siobhan les abandonne, ignorant que Rory n'en a plus pour très longtemps à vivre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La marginalité forcée des personnes handicapées, du moins telle que décrite au cinéma, constitue une matière riche pour tout bon mélodrame. RORY O'SHEA WAS HERE ne fait pas exception, proposant son lot de scènes déchirantes illustrant l'isolement et l'impuissance de deux garçons cloués à leur chaise roulante, entièrement dépendants du bon vouloir de leur entourage. Le cinéaste irlandais Damien O'Donnell ne fait pas toujours preuve de la plus grande originalité dans le traitement du sujet mais multiplie les observations pertinentes sur les écueils rencontrés par ses deux héros en quête d'indépendance. Se coiffer, se brosser les dents, ou tout simplement agripper la main de l'autre en signe de compassion deviennent de véritables exploits héroïques. Évidemment, à cela se greffent des situations plus convenues, le film étant aussi, et surtout, une leçon de courage, de dignité et d'amitié. Cette dernière est fondée sur le principe des contraires qui s'attirent, le personnage rebelle de Rory étant le parfait opposé de celui de Michael, plus réservé. Toutes les nuances de leur relation sont d'ailleurs illustrées avec brio par deux acteurs d'une grande sensibilité, James McAvoy et Steven Robertson; le fait qu'ils soient si justes, et peu connus, renforcent l'impression d'authenticité de leur interprétation.

Texte : André Lavoie

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