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Les Sentinelles de l'air (Thunderbirds)

É.-U. 2004. Science-fiction de Jonathan Frakes avec Brady Corbet, Ben Kingsley, Sophia Myles. Avec deux amis, le fils adolescent du dirigeant d'une brigade de sauvetage internationale entreprend de contrer un dangereux criminel. Récit mécanique adapté d'une série télévisée des années 1960 réalisée avec des marionnettes. Ton moralisateur. Mise en scène énergique et colorée mais rarement excitante. Interprétation correcte.

Général
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Les Sentinelles de l'air (Thunderbirds)

Général Général

É.-U. 2004. Science-fiction de Jonathan Frakes avec Brady Corbet, Ben Kingsley, Sophia Myles.

Avec deux amis, le fils adolescent du dirigeant d'une brigade de sauvetage internationale entreprend de contrer un dangereux criminel. Récit mécanique adapté d'une série télévisée des années 1960 réalisée avec des marionnettes. Ton moralisateur. Mise en scène énergique et colorée mais rarement excitante. Interprétation correcte.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Universal
Créée par le milliardaire Jeff Tracy, l'organisation International Rescue vient au secours des victimes de catastrophes partout sur la planète, à l'aide d'appareils volants ou sous-marins ultraperfectionnés, les Thunderbirds. Jeff est secondé par ses fils Scott, Virgil, Gordon et John, qui font l'envie de leur frère adolescent Alan, encore trop jeune pour se joindre à eux. Mais une menace plane. Ayant réussi à éloigner Jeff et son équipe, le criminel The Hood s'empare de la Thunderbird 2 pour aller cambrioler la Banque de Londres. Il revient alors à Alan, épaulé par Fermat, le fils de l'ingénieur Brains et TinTin, la fille du serviteur Kyrano, de contrer ce projet. Pour ce faire, les trois jeunes obtiennent l'aide de deux correspondants britanniques d'International Rescue, l'espionne Lady Penelope et son chauffeur Parker.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Voilà à n'en point douter une fausse bonne idée. D'une part, transposer au cinéma avec des acteurs réels une série-culte des années 1960 dont le charme désuet résidait justement dans le fait que les rôles étaient tenus par des marionnettes. D'autre part, cibler le public des enfants et préadolescents, trop jeune pour avoir connu l'émission originale, en donnant à l'intrigue des airs de SPY KIDS (en écartant de façon fort peu convaincante ceux qui auraient dû être les héros de l'aventure, Jeff Tracy et ses fils, puis en rajeunissant de manière tout aussi artificielle le personnage d'Alan, pilote de la Thunderbird 3 dans la série, et celui de TinTin, qui était âgé de 22 ans). Il en résulte un scénario mécanique et souvent invraisemblable, au ton moralisateur parfois pesant. Bien que colorée et énergique, la réalisation est rarement excitante, les scènes d'action s'empilant de façon trop précipitée, sans réelle tension dramatique. Du coup, ni les nostalgiques de l'émission, qui se sentiront trahis, ni les jeunes spectateurs, qui ont déjà vu mieux, n'y trouveront leur compte. À tout le moins, les mythiques Thunderbirds sont dans l'ensemble assez bien reproduites à l'écran. Au sein d'une distribution tout juste correcte, Sophia Myles s'impose en conférant à sa Lady Penelope un agréable mélange de distinction, d'agileté et d'humour.

Texte : Louis-Paul Rioux

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