É.-U. 2004. Comédie de Brian Robbins avec Chris Evans, Bryan Greenberg, Scarlett Johansson. Pour s'assurer d'être admis dans l'université de leur choix, six élèves du secondaire projettent de voler les réponses d'un important test d'aptitude. Récit sans grande surprise au dénouement moralisateur. Effets comiques plutôt ratés. Dialogues pas très inspirés. Réalisation assez dynamique. Interprétation inégale.
Pour s'assurer d'être admis dans l'université de leur choix, six élèves du secondaire projettent de voler les réponses d'un important test d'aptitude. Récit sans grande surprise au dénouement moralisateur. Effets comiques plutôt ratés. Dialogues pas très inspirés. Réalisation assez dynamique. Interprétation inégale.
Contrairement à la plupart des récentes comédies pour adolescents, THE PERFECT SCORE tourne le dos aux blagues scatologiques ou à références sexuelles, hormis un ou deux gags, au demeurant complètement ratés. D'autre part, les jeunes qui mettent au point ce vol sont loin d'être les habituels cancres séduits par la loi du moindre effort. Il y a bien sûr le fumeur de joint insouciant, casse-pieds et gaffeur, sauf que même lui se révèle plein de ressources lorsque la bande a besoin d'astuces informatiques pour mener à bien le plan. Le problème, c'est que cette relative maturité dans le traitement du sujet et la conception des personnages donne lieu à un film plutôt fade, à l'humour tiède et aux dialogues peu inspirés, qui se termine sur une note franchement moralisatrice. De fait, les auteurs s'intéressent moins aux péripéties du cambriolage, qui s'avèrent à la fois peu palpitantes et hautement invraisemblables, qu'à l'évolution des relations entre les membres de ce groupe disparate. Mais là encore, il y a peu de développements vraiment intéressants à se mettre sous la dent. En revanche, la réalisation s'avère assez dynamique dans l'ensemble. Aux côtés du terne Chris Evans, du peu convaincant Darius Miles et de l'agaçant Leonardo Nam, la talentueuse Scarlett Johansson tire plutôt bien son épingle du jeu.
Texte : Louis-Paul Rioux