É.-U. 2004. Science-fiction de David Twohy avec Vin Diesel, Colm Feore, Thandiwe Newton. Un fugitif poursuivi par des chasseurs de prime aboutit sur une planète pacifique menacée par l'armée d'un despote. Suite des aventures du héros de "Pitch Black". Brassage de clichés du genre. Barrage souvent confus de scènes d'action. Aspects visuels et techniques impressionnants. Jeu monocorde mais musclé de la vedette.
Un fugitif poursuivi par des chasseurs de prime aboutit sur une planète pacifique menacée par l'armée d'un despote. Suite des aventures du héros de "Pitch Black". Brassage de clichés du genre. Barrage souvent confus de scènes d'action. Aspects visuels et techniques impressionnants. Jeu monocorde mais musclé de la vedette.
Annoncé au départ comme la suite du thriller de science-fiction et d'horreur PITCH BLACK, ce film poursuit effectivement le récit des aventures du héros Riddick, mais la parenté entre les deux oeuvres s'arrête là. THE CHRONICLES OF RIDDICK est un autre de ces films de science-fiction glorifiant les exploits d'un héros messianique qui s'emploie à lutter contre un tyran et son armée. Accumulant clichés par dessus clichés, le scénario propose un barrage souvent confus de scènes d'action qui ne laissent aux personnages (et aux spectateurs) aucun moment pour souffler, surtout que le montage se veut particulièrement pétaradant (certains diront assommant). Cela dit, on ne se plaindra pas trop de cette abondance de poursuites, d'escapades vertigineuses et de combats musclés, car les dialogues sont franchement mauvais. Par contre, le film est indéniablement spectaculaire sur le plan visuel, même si certains partis pris esthétiques rappellent un peu trop ceux d'autres oeuvres du même genre (DUNE, ALIEN 3, STARGATE, etc.). Les effets spéciaux, les décors et les costumes ne manquent pas d'impressionner, se conjuguant pour donner vie à des mondes fantastiques dignes des plus grands illustrateurs de la science-fiction. Vin Diesel joue de façon monocorde un personnage qui s'exprime d'abord et avant tout par ses muscles.
Texte : Martin Girard