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Les Amants réguliers

Fr. 2004. Chronique de Philippe Garrel avec Louis Garrel, Clotilde Hesme, Julien Lucas. Peu après avoir participé aux manifestations de Mai 68, un jeune poète désillusionné s'installe chez un riche ami opiomane où il s'éprend d'une artiste. Récit partiellement autobiographique découpé en chapitres. Excellente recréation du climat et du contexte de l'époque. Images au noir et blanc très contrasté. Réalisation délibérément sans apprêt. Interprétation naturelle et désinvolte.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Les Amants réguliers (Les Amants réguliers)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2004. Chronique de Philippe Garrel avec Louis Garrel, Clotilde Hesme, Julien Lucas.

Peu après avoir participé aux manifestations de Mai 68, un jeune poète désillusionné s'installe chez un riche ami opiomane où il s'éprend d'une artiste. Récit partiellement autobiographique découpé en chapitres. Excellente recréation du climat et du contexte de l'époque. Images au noir et blanc très contrasté. Réalisation délibérément sans apprêt. Interprétation naturelle et désinvolte.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Récompenses
François, poète insoumis dans la jeune vingtaine, monte aux barricades lors d'une nuit agitée de mai 1968 à Paris. Au petit matin, après avoir échappé de justesse à la police, il trouve refuge chez sa mère. Un an passe et François mène une vie de bohème chez un riche ami opiomane, installé dans un hôtel particulier où gravite une tribu d'artistes et d'intellectuels de sa génération. Il y retrouve Lilie, une peintre qu'il avait entrevue lors des manifestations, et dont il s'éprend. Tout est prétexte à la fête, à l'amour libre et aux grandes discussions philosophiques, et cela, au détriment des idéaux révolutionnaires. Dans ces lendemains qui déchantent, l'idylle de François et Lilie commence, elle aussi, à battre de l'aile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En mai 1968, Philippe Garrel, déjà cinéaste (MARIE POUR MÉMOIRE), avait l'âge de son héros, joué ici par son fils Louis. Cette caution autobiographique assumée, le cinéaste mise sur l'évocation de l'air du temps de l'époque, parfaitement recréé, plutôt que sur une reconstitution historique minutieuse. Guidée par une intrigue très lâche, découpée en quatre longs chapitres, sa mise en scène sans apprêt (noir et blanc très contrasté, format d'image carré comme les actualités de l'époque) donne l'illusion saisissante que le tout a été tourné à la fin des années 1960. À l'instar de LA MAMAN ET LA PUTAIN, l'oeuvre-phare de Jean Eustache, le film illustre le désenchantement de cette jeunesse à travers de simples tranches de vie, révélées par le jeu désinvolte des comédiens et des dialogues qui semblent avoir été improvisés. Toutefois, les spectateurs allergiques au style non narratif de Garrel, tablant sur la durée étirée des plans, risquent de rendre les armes au bout d'une heure.

Texte : Jean Beaulieu

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