Can. 2004. Comédie sentimentale de Yves Pelletier avec Isabelle Blais, Stéphane Gagnon, Sylvie Moreau. Une jeune femme éprouve une attirance irrésistible envers un jeune homme qu'elle prend à tort pour le fiancé de sa soeur. Gentil marivaudage nourri de références littéraires et artistiques. Suite de chassés-croisés jouant sur les thèmes du destin et du hasard. Humour parfois vif et fantaisiste. Réalisation fonctionnelle. Comédiens sympathiques.
Une jeune femme éprouve une attirance irrésistible envers un jeune homme qu'elle prend à tort pour le fiancé de sa soeur. Gentil marivaudage nourri de références littéraires et artistiques. Suite de chassés-croisés jouant sur les thèmes du destin et du hasard. Humour parfois vif et fantaisiste. Réalisation fonctionnelle. Comédiens sympathiques.
Après Guy A. Lepage (CAMPING SAUVAGE), Yves Pelletier est le deuxième ex-membre de RBO à se lancer dans l'aventure de la réalisation, sans toutefois tabler sur le comique caricatural et satirique qui a fait la réputation du groupe d'humoristes. Au contraire, le réalisateur-scénariste a concocté un gentil marivaudage nourri de références littéraires et artistiques, notamment à la peinture de Vermeer. Prenant les phénomènes de l'attraction magnétique comme métaphore de l'attirance amoureuse, jouant sur les thèmes du hasard et du destin à la manière d'un apprenti Lelouch et multipliant les quiproquos, les chassés-croisés et les coïncidences commodes, Pelletier s'impose un programme narratif et thématique ambitieux, qu'il assume avec un évident plaisir, à défaut d'une inspiration soutenue. En effet, si plusieurs scènes font mouche avec un humour vif et fantaisiste, d'autres apparaissent plutôt artificielles et forcées. Mais pour inégal que soit ce premier film, il n'en demeure pas moins éminemment sympathique. Surtout que les interprètes y trouvent l'occasion de livrer des performances pleines de fraîcheur (Isabelle Blais, Stéphane Gagnon) ou de verve comique (Sylvie Moreau, Emmanuel Bilodeau). Bien qu'elle se contente d'être purement fonctionnelle, la réalisation ne manque pas de soin.
Texte : Martin Girard
Anne Dessuant - Télérama
Le scénario souffre d'un enchevêtrement compliqué de personnages secondaires (...) et d'un discours appuyé autour des hasards et des coïncidences. (...) Un marivaudage qui manque un peu de légèreté.
Michel Defoy - Ici
Comme le comique a étudié en cinéma, son premier film n'est pas qu'une simple "vue", mais plutot un sympathique exercice de style qui s'amuse intelligemment avec l'image et le son.
Kevin Laforest - Mirror
A recurring line in the film is (...) "It ain't intelligent but it works" and you feel that this is Pelletier apologizing for using (...) gimmicks and clichés. No need for that: LES AIMANTS is intelligent and works.
Chantal Guy - La Presse
Avec LES AIMANTS, on rigole, on est ému, mais on ne se sent pas niaiseux de l'être. Car malgré son allure classique, ce film est bien de son temps.
Odile Tremblay - Le Devoir
Yves Pelletier a réussi à brosser un délicieux conte romantique, rempli de charme et d'amusants clins d'oeil à l'air du temps, qui ne déclenche pas de gros rires mais un sourire attendri.
Manon Dumais - Voir
Toutefois, même si l'ex-RBO s'inspire de la peinture, le résultat n'a rien d'austère. Bien au contraire, car ce film, plein de charme et de fantaisie, redonne du souffle au genre usé qu'est la comédie romantique.
Yves Boudreau - Échos Vedettes
Il y a toutefois trop de faiblesses pour que LES AIMANTS soit vraiment un excellent film. Le propos s'étire, le comique de situation est prévisible et on se fout un peu de ce qui peut arriver aux personnages.