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Le Roi Arthur (King Arthur)

É.-U. 2004. Drame épique de Antoine Fuqua avec Clive Owen, Ioan Gruffudd, Keira Knightley. Au cinquième siècle après Jésus-Christ, le commandant romano-breton Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde s'efforcent de repousser l'envahisseur saxon. Vision pseudo-historique ampoulée et laborieuse du cycle arthurien. Dialogues édifiants. Mise en scène spectaculaire mais souvent lourde. Scènes de bataille confuses. Interprétation satisfaisante.

13 ans + (violence)
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Le Roi Arthur (King Arthur)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2004. Drame épique de Antoine Fuqua avec Clive Owen, Ioan Gruffudd, Keira Knightley.

Au cinquième siècle après Jésus-Christ, le commandant romano-breton Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde s'efforcent de repousser l'envahisseur saxon. Vision pseudo-historique ampoulée et laborieuse du cycle arthurien. Dialogues édifiants. Mise en scène spectaculaire mais souvent lourde. Scènes de bataille confuses. Interprétation satisfaisante.

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Après avoir dominé la Bretagne pendant des siècles, Rome se retire de l'île dans les années 450 après Jésus-Christ, au moment où les barbares germaniques menacent de franchir le mur d'Hadrien pour envahir le sud. Le commandant romano-breton Lucius Artorius Castus, dit Arthur, et ses chevaliers de la Table Ronde se voient confier une dernière mission qui les entraînent aux confins du territoire sous domination romaine, où ils affrontent une première fois l'armée du sanguinaire Saxon Cerdic. Inspiré par l'amour et le courage de Guenièvre, une jeune guerrière faisant partie de la tribu de rebelles du chef Merlin, Arthur refuse de quitter l'île en compagnie des dernières troupes romaines et décide plutôt de rester pour livrer une ultime bataille contre l'armée de Cerdic.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar du TROY de Wolfgang Petersen, cette nouvelle illustration de la légende arthurienne prétend s'abreuver à même la source de l'Histoire avec un grand "H", proposant une vision soi-disant authentique des exploits d'Arthur, qui est un personnage réel du tout début du Moyen Âge. Toutefois, à la vue de cette oeuvre ampoulée et laborieuse, on regrette la magie visionnaire d'un John Boorman (EXCALIBUR) ou la fantaisie débridée des Monty Python (MONTY PYTHON AND THE HOLY GRAIL). En fait, ce KING ARTHUR semble être le résultat d'un calcul purement commercial, puisqu'il s'agit d'une sorte de croisement entre GLADIATOR et BRAVEHEART, avec un soupçon de LORD OF THE RINGS pour les scènes de bataille (mais pas pour la sorcellerie, Merlin étant ici un simple mortel). Dans ce magma d'influences disparates, l'histoire d'Arthur et de ses chevaliers se retrouve plutôt dénaturée, voire banalisée, comme en témoigne l'épisode de l'extraction de l'épée Excalibur, réduit ici à une anecdote insignifiante exilée dans un flash-back complètement gratuit. Malgré des moyens spectaculaires, la mise en scène s'avère souvent lourde et généralement confuse lors des scènes d'affrontements. Aux prises avec des dialogues édifiants et remplis de clichés, les interprètes font montre du minimum requis de conviction et de vigueur.

Texte : Martin Girard

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