É.-U. 2004. Thriller de Jonathan Hensleigh avec Thomas Jane, John Travolta, Rebecca Romijn. Un ex-agent du FBI exerce une terrible vengeance sur les gangsters qui ont assassiné sa femme et son jeune fils. Adaptation simpliste d'une bande dessinée faisant l'apologie de l'autojustice. Intrigue pleine de clichés et d'invraisemblances. Réalisation musclée mais sans personnalité. Interprétation peu nuancée.
Un ex-agent du FBI exerce une terrible vengeance sur les gangsters qui ont assassiné sa femme et son jeune fils. Adaptation simpliste d'une bande dessinée faisant l'apologie de l'autojustice. Intrigue pleine de clichés et d'invraisemblances. Réalisation musclée mais sans personnalité. Interprétation peu nuancée.
Ce film est la transposition d'une bande dessinée de la compagnie Marvel. Or, contrairement à d'autres héros populaires de «comic books», tels Spider-Man ou Hulk, le Punisher n'a rien d'un personnage aux pouvoirs surhumains. Il s'agit d'un simple agent du FBI assoiffé de vengeance et bien armé. On est donc devant un thriller très banal, dépourvu d'éléments fantastiques ou de science-fiction. En fait, l'ensemble s'inscrit dans la tradition de toute une série de films de série B faisant l'apologie de l'autojustice. Avec pour résultat une intrigue pleine de clichés et d'invraisemblances où l'accent est mis presque exclusivement sur la violence. Le réalisateur insiste d'ailleurs beaucoup sur les scènes de tortures, de mutilations et d'assassinats commis de sang froid, comme pour justifier les représailles de son héros exterminateur. La mise en scène apparaît assez musclée, à l'image du protagoniste, mais sans personnalité, ni élégance ou style. Quant aux interprètes, ils jouent sans la moindre nuance.
Texte : Martin Girard