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Le Prix du désir (Sotto falso nome)

It. 2004. Drame de moeurs de Roberto Ando avec Daniel Auteuil, Anna Mouglalis, Greta Scacchi. Un auteur célèbre écrivant sous un pseudonyme voit son secret menacé après avoir eu une aventure avec la future femme de son beau-fils. Réflexions intéressantes sur le mensonge et la quête d'identité. Intrigue complexe à souhait. Mise en scène raffinée mais plutôt classique. Interprétation bien sentie.

13 ans + (érotisme)
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Le Prix du désir (Sotto falso nome)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

It. 2004. Drame de moeurs de Roberto Ando avec Daniel Auteuil, Anna Mouglalis, Greta Scacchi.

Un auteur célèbre écrivant sous un pseudonyme voit son secret menacé après avoir eu une aventure avec la future femme de son beau-fils. Réflexions intéressantes sur le mensonge et la quête d'identité. Intrigue complexe à souhait. Mise en scène raffinée mais plutôt classique. Interprétation bien sentie.

Genre :
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Réalisation :
Derrière le pseudonyme Serge Novak, auteur célèbre depuis la sortie de son premier roman (et seul succès littéraire) paru en 1978, se cache Daniel Boltanski, qui assiste incognito au lancement de son dernier livre. Puis, en route vers Capri, où il doit assister au mariage de son beau-fils Fabrizio, le romancier rencontre Mila, une jeune femme avec qui il passe une nuit d'amour passionnée. Or, à l'église, Serge découvre que Mila est celle-là même qui épouse Fabrizio. De retour chez lui à Genève, où il rejoint sa femme avocate Nicoletta et les nouveaux mariés, Daniel poursuit sa relation avec Mila, malgré les risques que cela implique. Toutefois, après avoir reçu des photos compromettantes, il devient victime de chantage et se voit forcé de remonter aux sources de son passé pour protéger un lourd secret.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Roberto Ando, surtout connu pour ses mises en scène d'opéra et de théâtre en Italie, mais aussi comme assistant de réalisateurs de renom tels Rosi, Coppola et Cimino, signe ici un second long métrage aux accents chabroliens, puisqu'il ausculte les méandres les moins reluisants de la haute bourgeoisie. LE PRIX DU DÉSIR repose sur un scénario complexe à souhait qui laisse entrevoir progressivement les mystères d'une intrigue à tiroirs. Servi par une mise en scène raffinée mais plutôt classique, le récit étale diverses réflexions intéressantes sur le mensonge et la perte, l'usurpation ou la quête d'identité, ainsi que sur la vampirisation de la vie d'autrui aux fins d'édification d'une oeuvre littéraire. Cependant, les histoires s'entremêlent à tel point qu'une surenchère de rebondissements dans la seconde moitié du film atténue quelque peu la force des thèmes évoqués dans un premier temps, pour se clore sur une note ambiguë. Le jeu un peu froid de Daniel Auteuil ne surprend guère, car le doué comédien nous a habitués à incarner sobrement des personnages à l'esprit torturé. Bien dirigés, les autres membres de la distribution, notamment Anna Mouglalis, livrent des performances bien senties.

Texte : Jean Beaulieu

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