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Le Prince de Greenwich Village (House of D)

É.-U. 2004. Drame psychologique de David Duchovny avec Anton Yelchin, Téa Leoni, David Duchovny. Un artiste américain vivant à Paris se remémore son adolescence tumultueuse à New York au début des années 1970. Récit d'apprentissage aux nombreux clichés. Climat empreint de nostalgie. Réalisation appliquée. Interprétation satisfaisante.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Prince de Greenwich Village (House of D)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2004. Drame psychologique de David Duchovny avec Anton Yelchin, Téa Leoni, David Duchovny.

Un artiste américain vivant à Paris se remémore son adolescence tumultueuse à New York au début des années 1970. Récit d'apprentissage aux nombreux clichés. Climat empreint de nostalgie. Réalisation appliquée. Interprétation satisfaisante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Tommy Warshaw, un artiste originaire de New York, vit à Paris depuis plusieurs années avec son épouse et son fils, qui vient d'avoir 13 ans. À l'occasion de son anniversaire, Tommy se remémore sa propre adolescence dans Greenwich Village. En 1973, il vivait avec sa mère infirmière, qui acceptait très mal la mort récente de son époux. Tommy fréquentait alors une école catholique où il s'était lié d'amitié avec le concierge Pappass, un homme légèrement retardé mentalement. Il conversait également avec Lady Bernadette, une détenue dans la prison des femmes, qui lui prodiguait des conseils pour séduire Melissa, une camarade de classe issue de la haute société new-yorkaise. Leur liaison provoqua plusieurs drames qui changèrent à jamais la vie de Tommy et de son entourage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour David Duchovny, vedette de la série culte THE X-FILES, le passage au cinéma s'avère laborieux, autant devant (EVOLUTION) que derrière la caméra avec ce premier long métrage à titre de scénariste et de réalisateur. Dans HOUSE OF D, il puise dans ses souvenirs de jeunesse à New York au milieu des années 1970. Or, au parfum de nostalgie se mêlent les effluves de la mièvrerie d'un scénario farci de symboles et de bons sentiments. En plus d'accoler au récit une lancinante narration en voix off, Duchovny se contente trop souvent d'aligner les clichés sur l'adolescence avec son lot de conflits familiaux, de tourments sentimentaux et d'amitiés à la vie à la mort. À ce portrait, il greffe quelques figures marginales d'une certaine authenticité, dont celle d'une détenue qui, du haut de sa cellule, prodigue, ou plutôt hurle, ses conseils au jeune héros. Cela ne suffit pas à masquer les limites du propos du cinéaste et le manque d'audace de sa mise en scène, nullement compensés par la somme de talents dont il s'est entouré. Robin Williams, depuis toujours le roi du cabotinage lorsque laissé à lui-même, n'est jamais en manque de grimaces pour son personnage d'attardé mental. Dans le rôle ingrat de la mère dépressive, Téa Leoni s'en tire avec plus d'élégance, tout comme le jeune Anton Yelchin, d'une étonnante aisance.

Texte : André Lavoie

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