Go to main content
5

Le Jour d'après (The Day After Tomorrow)

É.-U. 2004. Film catastrophe de Roland Emmerich avec Dennis Quaid, Jake Gyllenhaal, Emmy Rossum. Un dérèglement climatique entraîne en quelques jours une nouvelle ère glaciaire sur l'hémisphère nord de la Terre. Utilisation spectaculaire de toutes les recettes du genre. Scénario faible. Personnages d'un héroïsme édifiant. Quelques passages assez stupéfiants sur le plan des effets visuels. Interprètes convaincus.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

Le Jour d'après (The Day After Tomorrow)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2004. Film catastrophe de Roland Emmerich avec Dennis Quaid, Jake Gyllenhaal, Emmy Rossum.

Un dérèglement climatique entraîne en quelques jours une nouvelle ère glaciaire sur l'hémisphère nord de la Terre. Utilisation spectaculaire de toutes les recettes du genre. Scénario faible. Personnages d'un héroïsme édifiant. Quelques passages assez stupéfiants sur le plan des effets visuels. Interprètes convaincus.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Le paléoclimatologue Jack Hall prévoit que le réchauffement de la planète provoquera très bientôt une série de catastrophes naturelles ayant pour conséquence de faire fondre les glaciers et, par dérèglement climatique, de donner naissance à une nouvelle ère glaciaire. De fait, peu après, une pluie de grêlons s'abat sur Tokyo, un ouragan dévaste Hawaii, New Delhi est ensevelie sous la neige, une série de tornades détruit Los Angeles et New York subit un gigantesque raz-de-marée. Puis, comme prévu, presque tout l'hémisphère nord se retrouve couvert de glace. Partant à pied de Washington en compagnie de deux assistants, Jack se dirige vers New York pour secourir son fils Sam, qui a trouvé refuge dans la bibliothèque de Manhattan en compagnie de trois camarades et d'autres individus.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir mis New York sens dessus dessous dans INDEPENDANCE DAY et GODZILLA, Roland Emmerich remet ça. Cette fois, la métropole américaine se retrouve inondée puis prise dans les glaces, des visions de cauchemar qui prennent vie à l'écran au moyen d'effets spéciaux assez hallucinants. Pour le reste, ce film-catastrophe aux visées écologiques enfile les clichés d'usage au sein d'un scénario qui alterne séquences de destruction et intermèdes obligés de drame humain. À l'instar d'INDEPENDANCE DAY, le film est peuplé de personnages d'un héroïsme édifiant, mais Emmerich évite cette fois le patriotisme trop gluant, même si le sort de l'humanité hors des États-Unis est presque passé sous silence (sauf pour le Mexique, qui devient ironiquement un refuge pour les Américains sinistrés). La première partie, qui décrit les signes avant-coureurs puis les premières catastrophes causées par le réchauffement planétaire, demeure la plus captivante. Elle culmine sur le raz-de-marée engloutissant Manhattan, une séquence franchement stupéfiante. Par la suite, le film réserve encore quelques bons moments de suspense, deux ou trois beaux passages surréalistes, dont un paquebot naviguant sur la 5e avenue, mais aussi des séquences de dialogues à la limite de l'ennui. Les interprètes jouent néanmoins avec une conviction soutenue.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3