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Le Gros Albert (Fat Albert)

É.-U. 2004. Comédie fantaisiste de Joel Zwick avec Kenan Thompson, Kyla Pratt, Dania Ramirez. Une adolescente esseulée provoque le passage magique d'une bande de personnages d'un dessin animé des années 1970 dans le monde réel. Fantaisie à rabais tablant maladroitement sur la joie de vivre et la nostalgie. Choc manqué entre deux époques. Réalisation fade. Interprétation enjouée mais unidimensionnelle.

Général
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Le Gros Albert (Fat Albert)

Général Général

É.-U. 2004. Comédie fantaisiste de Joel Zwick avec Kenan Thompson, Kyla Pratt, Dania Ramirez.

Une adolescente esseulée provoque le passage magique d'une bande de personnages d'un dessin animé des années 1970 dans le monde réel. Fantaisie à rabais tablant maladroitement sur la joie de vivre et la nostalgie. Choc manqué entre deux époques. Réalisation fade. Interprétation enjouée mais unidimensionnelle.

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Doris, une adolescente morose qui a une faible estime d'elle-même depuis la mort de son grand-père Albert, vit avec sa demi-soeur Lauri dans le même quartier de Philadelphie que les personnages de la série en dessins animés Fat Albert, créée par l'acteur Bill Cosby dans les années 1970. Triste et esseulée, elle regarde l'émission à la télé en versant une larme sur la télécommande lorsque, soudain, Fat Albert et six de ses amis passent magiquement à travers le téléviseur pour prendre forme humaine dans le salon de Doris. Les sept joyeux personnages veulent lui venir en aide, mais la jeune fille est embarrassée par leurs habits aux couleurs extravagantes et par leurs comportements étranges. L'affaire se complique quand Fat Albert tombe amoureux de Lauri et que son collègue Rudy a le béguin pour Doris.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il serait aisé de balayer du revers de la main cette comédie désuète et mal foutue si ce n'était de l'apparition soudaine de Bill Cosby en personne dans les quinze dernières minutes du film. Comédien célèbre des années 1980 pour sa série télévisée THE COSBY SHOW, il a aussi produit bon nombre d'émissions pour enfants, dont FAT ALBERT. Or, on apprend dans la scène où Albert confronte son créateur que le personnage a été inspiré par le grand-père de la jeune héroïne. Ce qui, dans une oeuvre plus soignée, aurait pu devenir touchant n'est plus ici que pathétique et désolant. La scène finale montrant tous les vieux acteurs qui ont inspiré, avec Cosby, la bande de Fat Albert, s'ancre dans un passé révolu que le comédien-scénariste tente en vain de faire revivre. Ce n'est pas cette fantaisie à rabais tablant maladroitement sur la joie de vivre et la nostalgie qui va parvenir à créer un choc crédible entre les années 1970 et aujourd'hui. Le réalisateur Joel Zwick (MY BIG FAT GREEK WEDDING) n'insuffle aucun rythme dans sa mise en scène, fade et dénuée d'imagination. Malgré des costumes très colorés et des interprètes enjoués, aucune émotion véritable ne filtre à travers l'artificialité de l'ensemble et la vacuité des personnages.

Texte : André Caron

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