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Le Fantôme de l'opéra (The Phantom of the Opera)

G.-B. 2004. Drame musical de Joel Schumacher avec Emmy Rossum, Gerard Butler, Patrick Wilson. À Paris en 1870, un personnage mystérieux qui hante les coulisses d'une salle d'opéra s'éprend d'une jeune chanteuse. Adaptation fastueuse mais inégale du spectacle d'Andrew Lloyd Webber. Intrigue schématique au romantisme grandiloquent. Grande virtuosité technique. Interprétation dans la note.

Général
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Le Fantôme de l'opéra (The Phantom of the Opera)

Général Général

G.-B. 2004. Drame musical de Joel Schumacher avec Emmy Rossum, Gerard Butler, Patrick Wilson.

À Paris en 1870, un personnage mystérieux qui hante les coulisses d'une salle d'opéra s'éprend d'une jeune chanteuse. Adaptation fastueuse mais inégale du spectacle d'Andrew Lloyd Webber. Intrigue schématique au romantisme grandiloquent. Grande virtuosité technique. Interprétation dans la note.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Andrew Lloyd Webber
Joel Schumacher
D'après le roman de Gaston Leroux
D'après l'oeuvre de Andrew Lloyd Webber
Photographie :
Musique :
Montage :
À Paris en 1870, un mystérieux personnage, surnommé le Fantôme, hante les coulisses de l'Opéra Populaire. Insatisfaite de ses conditions de travail, la cantatrice La Carlotta, grande vedette de l'heure, refuse de remonter sur scène. Elle est remplacée au pied levé par Christine Daae, une nouvelle venue à qui le public réserve un accueil triomphal. Or, il se trouve que la jeune femme a eu comme mentor nul autre que le Fantôme, qui en est passionnément amoureux. L'étrange personnage masqué veut favoriser la carrière de sa bien-aimée, mais devient fou de jalousie lorsque celle-ci s'éprend du jeune mécène Raoul de Chagny. Il décide alors de se venger le soir de la grande première de l'opéra qu'il a écrit pour Christine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Vu le succès mondial remporté par le spectacle d'Andrew Lloyd Webber, il était prévisible qu'on le porte un jour au grand écran. Le musicien a mis la main à la pâte en coscénarisant le film, dont il est aussi producteur. Dans les circonstances, on ne sera pas surpris que l'oeuvre soit scrupuleusement fidèle au drame musical que Webber avait conçu pour la scène. Ironiquement, il s'agit toutefois d'une adaptation plutôt libre du roman de Gaston Leroux, dont l'intrigue est réduite ici à sa plus simple expression. En fait, ce scénario au romantisme grandiloquent n'est qu'un mince prétexte à une accumulation de numéros musicaux d'une valeur inégale. Selon les goûts, on trouvera les chansons de Webber tout à fait mémorables ou trop mièvres, voire «quétaines». De la même manière, d'aucuns jugeront la fastueuse mise en scène impressionnante ou plutôt kitsch dans son accumulation de décors, de costumes et d'accessoires d'inspiration rococo ou gothique. Chose certaine, la virtuosité technique du réalisateur ne fait aucun doute. Quant aux interprètes, ils jouent dans la note, ce qui est bien la moindre des choses.

Texte : Martin Girard

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