É.-U. 2004. Thriller de David R. Ellis avec Kim Basinger, Chris Evans, William H. Macy. Une femme victime d'enlèvement réussit à lancer un appel de détresse sur la ligne du cellulaire d'un jeune homme qui cherche alors à la secourir. Suspense fort peu vraisemblable mais assez divertissant. Touches d'humour. Rythme soutenu. Réalisation efficace mais manquant beaucoup de subtilité. Interprétation correcte.
Une femme victime d'enlèvement réussit à lancer un appel de détresse sur la ligne du cellulaire d'un jeune homme qui cherche alors à la secourir. Suspense fort peu vraisemblable mais assez divertissant. Touches d'humour. Rythme soutenu. Réalisation efficace mais manquant beaucoup de subtilité. Interprétation correcte.
Ce «suspense téléphonique» est basé sur une idée originale du scénariste-réalisateur Larry Cohen, un vieux routier qui est également l'auteur de l'histoire originale de PHONE BOOTH. CELLULAR reprend d'ailleurs certains éléments du film de Joel Schumacher, notamment l'idée d'une relation qui se tisse au téléphone entre deux étrangers. Mais contrairement au quasi huis clos du suspense de PHONE BOOTH, CELLULAR est un film d'action pur qui projette son héros dans une course contre la montre dans les rues congestionnées de Los Angeles. Ne s'embarrassant d'aucun préambule (et d'aucune vraisemblance), les auteurs démarrent le film sur les chapeaux de roues et parviennent à soutenir le rythme jusqu'à la fin. Les données dramatiques du scénario sont donc passablement schématiques, tandis que les personnages s'avèrent dessinés en quelques traits rapides. Or, pour peu original ou raffiné que soit ce thriller, il n'en demeure pas moins assez divertissant et efficace. Au surplus, les auteurs ont le mérite de ne pas se prendre trop au sérieux, parsemant l'action de touches d'humour bienvenues. Les interprètes doivent composer avec des dialogues souvent simplistes, mais ils s'en tirent honorablement.
Texte : Martin Girard
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Scénario relativement original et divertissant, mais aux développements conventionnels. Invraisemblances propres au genre. Suspense valable. Quelques moments de tension. Interprétation dans la note de personnages unidimensionnels.
J'attribue à ce film la Cote