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Le Bonheur c'est une chanson triste

Can. 2004. Drame psychologique de François Delisle avec Anne-Marie Cadieux, Miro, Frédérick de Grandpré. Une publicitaire au chômage décide de mener une enquête sur le bonheur auprès des gens de la rue. Portrait éclaté d'un certain mal de vivre contemporain. Construction plutôt lâche. Quelques passages criants de vérité. Interprétation naturelle et sentie d'A.-M. Cadieux.

Général
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Le Bonheur c'est une chanson triste (Le Bonheur c'est une chanson triste)

Général Général

Can. 2004. Drame psychologique de François Delisle avec Anne-Marie Cadieux, Miro, Frédérick de Grandpré.

Une publicitaire au chômage décide de mener une enquête sur le bonheur auprès des gens de la rue. Portrait éclaté d'un certain mal de vivre contemporain. Construction plutôt lâche. Quelques passages criants de vérité. Interprétation naturelle et sentie d'A.-M. Cadieux.

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Anne-Marie est une publicitaire dans la trentaine qui vient de quitter son emploi. Armée d'une petite caméra vidéo qu'elle a trouvée dans un parc, la jeune femme arpente les rues de Montréal en demandant aux passants quelle est leur conception du bonheur. Anne-Marie croise ainsi le chemin d'un réfugié africain, d'une adolescente mal dans sa peau, d'un jeune toxicomane, d'un chef cuisinier cynique et de bien d'autres individus qui décident ou non de se livrer à la caméra. Un jour, dans un marché, elle rencontre un ancien amant, devenu père de famille divorcé. Ils passent quelques heures ensemble à se livrer des confidences. Au terme de son enquête, Anne-Marie décide de reprendre son emploi en publicité. Peu de temps après, elle retrouve le père de famille à qui appartenait la caméra.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À travers cette histoire où une vidéaste improvisée cherche la clé du bonheur dans les témoignages des gens de la rue, François Delisle (RUTH) trace un portrait éclaté d'un certain mal de vivre contemporain. Chacun des personnages que croise l'héroïne vient exprimer une facette différente de ce malaise. Évidemment, le tout devient un prétexte thérapeutique pour permettre à la protagoniste de faire le point sur sa propre vie et sa propre recherche du bonheur. Construit de façon plutôt lâche et anecdotique, le film contient quelques passages criants de vérité, mais l'ensemble ne va pas très en profondeur dans son exploration psychologique. De fait, cette illustration d'une déroute existentielle laisse une impression de déjà-vu. Il faut dire que le dispositif narratif, c'est-à-dire le tournage d'un film dans le film, n'a vraiment rien de neuf. Au surplus, la réalisation est assez peu inventive, voire plutôt banale. Heureusement, tout le projet repose sur les épaules de la talentueuse Anne-Marie Cadieux, dont le jeu très naturel et senti procure au film ses meilleurs moments. (Ce film avait obtenu à sa sortie la cote (5), d'où la non-conformité du texte avec la cote actuelle)

Texte : Martin Girard

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