G.-B. 2004. Thriller de Matthew Vaughn avec Daniel Craig, Colm Meaney, George Harris. Alors qu'il désire se retirer du milieu, un trafiquant de drogue londonien se retrouve au centre d'une guerre opposant trois dangereux gangsters. Récit ingénieux et compliqué à souhait. Réalisation précise et inventive. Rythme soutenu. Interprétation finement ciselée.
Alors qu'il désire se retirer du milieu, un trafiquant de drogue londonien se retrouve au centre d'une guerre opposant trois dangereux gangsters. Récit ingénieux et compliqué à souhait. Réalisation précise et inventive. Rythme soutenu. Interprétation finement ciselée.
Connu comme producteur des films de Guy Ritchie (LOCK, STOCK AND TWO SMOKING BARRELS et SNATCH), Matthew Vaughn signe ici son premier film en tant que réalisateur. On peut dire qu'il démarre sur les chapeaux de roues avec cette histoire de gangsters racontée avec brio. Compliqué à souhait et même désarçonnant par endroits, le scénario habilement construit que J.J. Connolly a tiré de son propre roman repose sur une idée fort ingénieuse: le protagoniste narrateur ne révèle jamais son nom afin de protéger son identité et même à la fin, au moment de cracher le morceau, une surprise de taille l'attend au détour. On peut bien sûr associer la nature de ce dénouement à CARLITO'S WAY ou même à SUNSET BOULEVARD, mais c'est surtout à GOODFELLAS et à CASINO que fait penser ici la riche description des rouages de ce monde interlope issu de la vieille Europe. Vaughn a su illustrer avec beaucoup de précision et d'inventivité ce récit alambiqué au rythme soutenu. Il soigne tout particulièrement les transitions entre les scènes, créant parfois des liens visuels assez saisissants qui sont renforcés par un montage serré et par l'utilisation de chansons rock, venant souligner encore une fois l'influence scorsesienne. Grâce à son jeu nuancé, Daniel Craig domine une remarquable distribution qui offre une interprétation d'ensemble finement ciselée.
Texte : André Caron
Par : Jason Plante, Gatineau
Chez les punks, il y a differentes couleurs de punks. Des jaunes, des rouges, des bleus, mettez-y la couleur que vous voulez, selon votre bonne imagination. Les punks jaunes sont beaux et gentils, les rouges sont par contre un peu Guerrier, etc. etc. FOUTAISE! Xxx est sexy et "intelligent", puis c'est son gang qui a le plus fait de morts. Ce sac a merde a tout ce qu'il merite, a la fin, pour ceux qui n'ont pas compris. Malgre les questions nebuleuses entourant son coup de gun (jalousie de s'etre fait coler sa blonde, ou encore reglement de compte pour avoir trucide son Duke), on est un peu pour lui. Voila les vrais couleurs de punks, de gangsters, etc. Les plus jaunes sont pires que les plus bleus, vice-versa et versa-vice. De plus, j'ai bien aime deux citations (scenaristiques, mais quand meme), qu'"a ma naissance, il y avait deux bandes, les gentils et les mechants. Puis vint l'ete de la drogue, avec le hashich et le lsd. Les drogues ONT TOUT FAIT CHANGER." Maintenant, il ya cinquante sorte de bandits, a cause de la maudite drogue. Et un autre citation: "comme l'a dit un general romain, qui cherche la paix, prepare la guerre." Bien que mon interpretation est hors sujet, cette replique me donne des frissons... TROP VRAI!!! Alors, pour ces 2 dures realites... je lui octroie la cote de...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Et en passant pour ceux qui ne connaissent pas Matthew Vaughn, c'est le meme cineaste qui nous a donne le film Kick-Ass, avec Chloe Grace Mortez, cette petite heroine aussi pissante que Spider-Man. Et Vaughn a un oeil tres esthetique, seduisant et mettant l'enphase sur ce qui importe le plus dans les personnages, les decors, etc.
J'attribue à ce film la Cote