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La Première Fois que j'ai eu 20 ans

Fr. 2004. Comédie dramatique de Lorraine Lévy avec Marilou Berry, Catherine Jacob, Serge Riaboukine. Dans les années 1960, une adolescente au physique ingrat qui joue de la contrebasse veut faire partie d'un ensemble de jazz traditionnellement réservé aux garçons. Récit d'apprentissage au climat nostalgique. Touches d'humour grinçant sur la culture juive. Réalisation assez colorée. Interprétation vivante.

Général
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La Première Fois que j'ai eu 20 ans (La Première Fois que j'ai eu 20 ans)

Général Général

Fr. 2004. Comédie dramatique de Lorraine Lévy avec Marilou Berry, Catherine Jacob, Serge Riaboukine.

Dans les années 1960, une adolescente au physique ingrat qui joue de la contrebasse veut faire partie d'un ensemble de jazz traditionnellement réservé aux garçons. Récit d'apprentissage au climat nostalgique. Touches d'humour grinçant sur la culture juive. Réalisation assez colorée. Interprétation vivante.

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Réalisation :
Dans les années 1960 en banlieue parisienne, Hannah Goldman, seize ans, vit avec ses parents et ses deux soeurs, formant une famille unie mais parfois étouffante. Accusant un surplus de poids, l'adolescente calme ses complexes en mangeant plus qu'il ne faut ou en jouant de la contrebasse. D'ailleurs, elle ambitionne de joindre l'ensemble de jazz de son lycée, même s'il est traditionnellement réservé aux garçons. Admise après une brillante audition, Hannah est rapidement victime des brimades des musiciens qui veulent la forcer à démissionner, acceptant mal une fille, juive de surcroît, au sein de l'orchestre. Ébranlée, l'adolescente trouve réconfort auprès de son oncle Jérémy, un bijoutier homosexuel. Mais d'autres personnes vont bientôt lui apporter leur soutien.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ses références musicales et vestimentaires aux années 1960, ce premier film pour le cinéma de la réalisatrice de téléfilms Lorraine Lévy est porté par une nostalgie vaguement rétro. Mais il s'agit surtout d'un récit d'apprentissage sur cet âge ingrat qu'est l'adolescence, et en ce sens, le film s'avère intemporel, surtout quant aux thèmes de l'estime de soi et de l'obsession de la minceur. En plus d'un regard plein de compassion pour cette jeune musicienne mal dans sa peau, le scénario présente une dimension critique de la culture juive, se moquant de manière parfois grinçante de certains rituels et comportements familiaux, tout en illustrant les méfaits psychologiques d'un antisémitisme larvé. Bien que plutôt sage, la réalisation s'avère assez colorée. Marilou Berry campe avec aplomb un personnage au physique ingrat, qui n'est pas sans rappeler celui qu'elle incarnait dans COMME UNE IMAGE.

Texte : André Lavoie

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