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La Grande Débandade (Going the Distance)

Can. 2004. Comédie de Mark Griffiths avec Christopher Jacot, Joanne Kelly, Shawn Roberts. Un jeune homme de Vancouver part sur la route avec deux copains pour aller demander en mariage son amie de coeur à Toronto. Road movie banal au récit alambiqué. Accumulation de clichés sur le Canada. Personnages stéréotypés. Réalisation pauvre. Interprétation maladroite.

13 ans + (érotisme)
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La Grande Débandade (Going the Distance)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Can. 2004. Comédie de Mark Griffiths avec Christopher Jacot, Joanne Kelly, Shawn Roberts.

Un jeune homme de Vancouver part sur la route avec deux copains pour aller demander en mariage son amie de coeur à Toronto. Road movie banal au récit alambiqué. Accumulation de clichés sur le Canada. Personnages stéréotypés. Réalisation pauvre. Interprétation maladroite.

Genre :
Année :
Réalisation :
Résident de la côte ouest canadienne, Nick vient tout juste de terminer le collège et il planifie déjà son avenir avec Trish, son amie de coeur. Malheureusement, celle-ci va passer l'été à Toronto avec un séduisant producteur de musique qui lui a offert un emploi. Affolé à l'idée de la perdre, Nick décide de partir pour la Ville reine afin de la demander en mariage. Il quitte donc Vancouver en autocaravane avec deux copains qui ne pensent qu'à rigoler et à fêter. Sur la route, ils prennent deux auto-stoppeuses et, petit à petit, Nick s'éprend de l'une d'elles, qui veut devenir chanteuse. Le jeune homme en vient presque à oublier Trish, jusqu'au moment où tout ce beau monde se retrouve en pleine cérémonie des Much Music Awards.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette comédie canadienne nous ramène bien des années en arrière en essayant de faire revivre l'exécrable tradition des PORKY'S et des MEATBALLS en les transformant en banal road movie. À travers le récit alambiqué de cette excursion pancanadienne, les auteurs nous transportent littéralement d'un océan à l'autre, de Vancouver jusqu'aux Maritimes en passant par les Prairies, Toronto et Montréal. Ils ne parviennent toutefois pas à nous faire apprécier le «plusse meilleur pays au monde» car ils se contentent d'accumuler les clichés les plus éhontés sur le Canada. Ainsi, pour eux, l'attrait touristique le plus intéressant de Montréal est le club de danseuses nues SuperSexe! C'est dire combien ce film sent le réchauffé et ne sert qu'à illustrer sans aucune imagination les escapades folichonnes de jeunes gens en chaleur. Ces personnages stéréotypés ne possèdent d'ailleurs aucune résonance psychologique, alors que les jeunes femmes sont traitées par leurs partenaires masculins comme des objets sans qu'elles ne s'en offusquent. Cette misogynie rend le film encore plus détestable, surtout que la réalisation est particulièrement pauvre et la photographie passablement terne. Parmi les acteurs, plutôt maladroits, seule Joanne Kelly parvient à demeurer crédible.

Texte : André Caron

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