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La Foire aux vanités (Vanity Fair)

É.-U. 2004. Chronique de Mira Nair avec Reese Witherspoon, James Purefoy, Romola Garai. Au début du XIXe siècle, en Angleterre, une jeune orpheline met tout en oeuvre pour favoriser son ascension dans la haute société. Récit feuilletonesque adapté du roman de W.M. Thackeray. Traitement agréable bien qu'un peu superficiel. Dialogue parfois spirituel. Mise en scène luxueuse. Distribution de haut vol.

Général
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La Foire aux vanités (Vanity Fair)

Général Général

É.-U. 2004. Chronique de Mira Nair avec Reese Witherspoon, James Purefoy, Romola Garai.

Au début du XIXe siècle, en Angleterre, une jeune orpheline met tout en oeuvre pour favoriser son ascension dans la haute société. Récit feuilletonesque adapté du roman de W.M. Thackeray. Traitement agréable bien qu'un peu superficiel. Dialogue parfois spirituel. Mise en scène luxueuse. Distribution de haut vol.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Au début du XIXe siècle, l'orpheline Becky met tout en oeuvre pour favoriser son ascension dans la haute société anglaise. Elle commence par se trouver un emploi de gouvernante dans une famille de province, les Crawley, auprès de qui elle se rend vite indispensable. Mais poussée par son ambition, Becky part vivre à Londres, où une parente des Crawley, tante Matilda, la prend sous son aile. La jeune femme jette son dévolu sur le neveu de cette dernière, Rawdon, qu'elle épouse en secret. Mais elle se retrouve vite enceinte, alors que son mari, déshérité par sa tante, part se battre contre l'armée de Napoléon. À son retour, le couple et l'enfant vivent dans la pauvreté, ce qui incite Becky à devenir la protégée du marquis de Steyne, qui lui offre enfin le style de vie dont elle a toujours rêvé. Mais à quel prix?

L’AVIS DE MEDIAFILM

"Vanity Fair", écrit en 1848, est de loin le roman le plus connu du romancier satiriste William Makepeace Thackeray, à qui l'on doit également "Barry Lyndon". La cinéaste d'origine indienne Mira Nair s'est sans doute découvert certaines affinités avec cet auteur, lui-même né en Inde, un pays qui prend une certaine importance dans VANITY FAIR. Mais hormis cet élément exotique, la réalisatrice de SALAAM BOMBAY! n'impose pas vraiment sa personnalité dans cette adaptation luxueuse et fort agréable, mais néanmoins très classique et un peu superficielle. Prenant la forme d'une fable sociale sur le thème de l'ambition et ses revers, ainsi que sur la lutte des classes, VANITY FAIR condense en 140 minutes un livre qui fait plus de 900 pages. D'où cette impression d'assister à un feuilleton dont les épisodes s'enchaînent parfois un peu trop prestement, surtout dans la dernière partie où les confrontations dramatiques sont exploitées en surface et de façon purement anecdotique. Malgré tout, et en dépit d'un "happy end" qui vient gommer la fin ironique du roman, l'ensemble offre suffisamment de petits plaisirs semés ici et là pour divertir le spectateur. En outre, les images sont souvent très jolies, le dialogue ne manque pas d'esprit et la distribution réunit plusieurs interprètes de haut vol.

Texte : Martin Girard

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