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La Femme-chat (Catwoman)

É.-U. 2004. Drame fantastique de Pitof avec Halle Berry, Benjamin Bratt, Sharon Stone. Tuée par sa patronne, une graphiste timorée renaît en femme-chat, une créature nocturne qui vit selon ses propres règles. Récit banal, vaguement inspiré d'un «comic book» de Bob Kane. Mélange fumeux de mythologie égyptienne et d'imagerie sadomasochiste. Réalisation agitée et tape-à-l'oeil. Effets spéciaux très inégaux. Interprétation appuyée.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Femme-chat (Catwoman)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2004. Drame fantastique de Pitof avec Halle Berry, Benjamin Bratt, Sharon Stone.

Tuée par sa patronne, une graphiste timorée renaît en femme-chat, une créature nocturne qui vit selon ses propres règles. Récit banal, vaguement inspiré d'un «comic book» de Bob Kane. Mélange fumeux de mythologie égyptienne et d'imagerie sadomasochiste. Réalisation agitée et tape-à-l'oeil. Effets spéciaux très inégaux. Interprétation appuyée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
La timorée Patience Philips est graphiste pour la compagnie Hedare Beauty, dirigée par le tyrannique George Hedare et son épouse, la top model Laurel. Un jour, l'employée surprend une conversation au cours de laquelle sa patronne manifeste l'intention de lancer un produit anti-vieillissement, tout en sachant qu'il aura des effets néfastes sur les utilisateurs. Pour l'empêcher de tout révéler, Patience est prestement assassinée, mais revient peu après à la vie grâce à un chat. Se découvrant dotée de pouvoirs surhumains et d'une agilité de félin, la jeune femme se transforme en Catwoman, une créature nocturne qui vit selon ses propres règles. Cette situation complique cependant l'idylle de Patience avec le détective Tom Lone, car celui-ci pourchasse Catwoman pour des meurtres commis en réalité par la retorse Laurel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

D'entrée de jeu, précisons que cette décevante production ne s'inspire que très vaguement du «comic book» de Bob Kane. Ainsi, la graphiste Patience Philips se substitue à la secrétaire Selina Kyle (celle-là même que l'on retrouve dans le très supérieur BATMAN RETURNS) et l'action ne se passe plus à Gotham City mais dans une ville non identifiée qui ressemble étrangement à New York. Autre entorse à l'univers de Kane, cette nouvelle Catwoman n'est plus une criminelle au charme vénéneux mais bien une justicière en quête d'émancipation et de pouvoir. D'où un mélange fumeux de mythologie égyptienne (les femmes-chats à travers les âges) et d'imagerie sadomasochiste convenue (fouet, cuir, menottes et chaînes) pour tenter de définir une héroïne qui s'avère somme toute inintéressante. À l'instar de l'intrigue du film, qui gravite autour d'un complot industriel absolument sans intérêt, entrecoupé de scènes de romance dont le ton oscille entre le hip hop incongru et le fleur bleue suranné. Sans réelle inspiration, le Français Pitof (VIDOCQ) y va d'une réalisation agitée et tape-à-l'oeil: abus de mouvements de caméra vertigineux, montage épileptique, scènes de bataille confuses, effets spéciaux très inégaux, etc. En dépit d'une indéniable sensualité, Halle Berry joue de façon trop appuyée, face à une Sharon Stone absolument grotesque.

Texte : Louis-Paul Rioux

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