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L'Homme en feu (Man on Fire)

É.-U. 2004. Thriller de Tony Scott avec Denzel Washington, Dakota Fanning, Christopher Walken. À Mexico, après l'enlèvement de la fillette d'un riche industriel, son garde du corps décide d'éliminer les ravisseurs. Scénario manipulateur sur le thème de la vengeance. Réalisation frénétique aux effets visuels appuyés. Interprétation vigoureuse.

13 ans + (violence)
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L'Homme en feu (Man on Fire)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2004. Thriller de Tony Scott avec Denzel Washington, Dakota Fanning, Christopher Walken.

À Mexico, après l'enlèvement de la fillette d'un riche industriel, son garde du corps décide d'éliminer les ravisseurs. Scénario manipulateur sur le thème de la vengeance. Réalisation frénétique aux effets visuels appuyés. Interprétation vigoureuse.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Brian Helgeland
D'après le roman de A.J. Quinnell
Photographie :
Montage :
Retiré de la CIA où il agissait comme assassin, John Creasy souffre de dépression et n'attend plus rien de l'existence. Sans grand enthousiasme, il suit son ami Rayburn à Mexico, une ville confrontée depuis quelque temps à une inquiétante vague d'enlèvements d'enfants. Rayburn convainc alors Creasy d'accepter de devenir le garde du corps de Pita, la fillette de neuf ans du riche industriel Samuel Ramos. Contre toute attente, Creasy reprend goût à la vie au contact de Pita. Si bien que lorsque la petite est effectivement kidnappée, l'ancien tueur remue ciel et terre pour la retrouver, tout en se préparant à faire payer très cher ceux qui ont eu l'audace de s'en prendre à elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinéaste ayant fait ses classes dans la publicité, Tony Scott (TOP GUN, TRUE ROMANCE, SPY GAME) en met plein la vue dans son nouveau thriller, sans que son style rempli d'artifices ajoute une réelle profondeur au drame de ce tueur assoiffé de vengeance. Le thème est d'ailleurs exploré d'une manière tout à fait convenue, le héros exprimant quelques remords, la main sur la Bible, pour ensuite multiplier les carnages. Pour tout dire, ceux-ci semblent orchestrés afin de satisfaire le voyeurisme du public. En raison d'un scénario habilement manipulateur, bien des spectateurs en viendront à souhaiter cette succession de massacres, ayant été attendris par la relation fraternelle établie entre le garde du corps et sa jeune protégée, interprétée par la fragile et étonnante Dakota Fanning. Ce rapport, intelligemment tissé et donnant une certaine humanité au justicier solitaire, permet au film, porté par un rythme souvent frénétique, de ne pas sombrer dans une stricte mécanique narrative pétaradante et sanguinolente. Aux côtés de Denzel Washington, dont la performance est aussi irréprochable que sans surprises, le reste de la distribution s'accorde parfaitement à ce climat de tension paranoïaque.

Texte : André Lavoie

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