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Interférences (White Noise)

Can. 2004. Drame fantastique de Geoffrey Sax avec Michael Keaton, Deborah Kara Unger, Ian McNeice. Après la mort de son épouse, un architecte croit pouvoir entrer en contact avec elle par l'entremise d'appareils électroniques. Mélange inégal d'éléments fantastiques et policiers. Effets sonores d'une grande efficacité. Réalisation honnête. Interprétation dans le ton voulu.

13 ans +
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Interférences (White Noise)

13 ans + 13 ans +

Can. 2004. Drame fantastique de Geoffrey Sax avec Michael Keaton, Deborah Kara Unger, Ian McNeice.

Après la mort de son épouse, un architecte croit pouvoir entrer en contact avec elle par l'entremise d'appareils électroniques. Mélange inégal d'éléments fantastiques et policiers. Effets sonores d'une grande efficacité. Réalisation honnête. Interprétation dans le ton voulu.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
L'architecte Jonathan Rivers file le parfait bonheur avec Anna, sa seconde épouse, et son jeune fils né d'un premier mariage. Mais tout bascule lorsque sa bien-aimée meurt de façon inexpliquée. Quelques semaines plus tard, Jonathan croit reconnaître la voix de la défunte au téléphone. Grâce à Raymond Price, un homme capable d'entrer en contact avec des personnes décédées par l'entremise d'appareils électroniques, le veuf éploré réussit à entendre très distinctement la disparue. Mais peu après, Raymond est assassiné. Jonathan décide malgré tout de poursuivre ses travaux, continuant à maintenir un lien avec Anna, qui lui fournit des pistes permettant de sauver d'éventuelles victimes d'incidents mortels. Il découvre alors de nouveaux indices troublants entourant le décès de sa femme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

WHITE NOISE cherche à donner à son thème central, les PVE, ou phénomènes de voix électroniques, une certaine crédibilité scientifique. Enfilade de témoignages dans la bande-annonce, mention d'un nombre important d'études dites sérieuses au début du film, tout semble accréditer la thèse voulant que les morts puissent dorénavant communiquer avec les vivants grâce aux appareils vidéos et aux téléphones cellulaires. Or, malgré cette prémisse intrigante, WHITE NOISE s'avère plutôt convenu, s'appuyant davantage sur les ressorts classiques de l'intrigue policière que sur les excès propres au cinéma fantastique. Les amateurs de l'un et l'autre genre seront donc quelque peu déçus, l'intrigue recélant au fond peu de surprises. Le récit repose sur la quête obsessionnelle d'un homme devant les signaux que lui envoie son épouse décédée dans des circonstances nébuleuses, mais qui ne trompent personne. Si les phénomènes ectoplasmiques sont d'allure modeste, les effets sonores se révèlent nettement plus efficaces, contribuant à établir un certain climat d'angoisse. Mais en voulant jouer la carte de la rigueur scientifique, le réalisateur Geoffrey Sax filme le tout avec plus de professionnalisme que d'inspiration, une approche de quasi neutralité qu'ont adoptée les principaux interprètes.

Texte : André Lavoie

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