Can. 2004. Drame fantastique de Geoffrey Sax avec Michael Keaton, Deborah Kara Unger, Ian McNeice. Après la mort de son épouse, un architecte croit pouvoir entrer en contact avec elle par l'entremise d'appareils électroniques. Mélange inégal d'éléments fantastiques et policiers. Effets sonores d'une grande efficacité. Réalisation honnête. Interprétation dans le ton voulu.
Après la mort de son épouse, un architecte croit pouvoir entrer en contact avec elle par l'entremise d'appareils électroniques. Mélange inégal d'éléments fantastiques et policiers. Effets sonores d'une grande efficacité. Réalisation honnête. Interprétation dans le ton voulu.
WHITE NOISE cherche à donner à son thème central, les PVE, ou phénomènes de voix électroniques, une certaine crédibilité scientifique. Enfilade de témoignages dans la bande-annonce, mention d'un nombre important d'études dites sérieuses au début du film, tout semble accréditer la thèse voulant que les morts puissent dorénavant communiquer avec les vivants grâce aux appareils vidéos et aux téléphones cellulaires. Or, malgré cette prémisse intrigante, WHITE NOISE s'avère plutôt convenu, s'appuyant davantage sur les ressorts classiques de l'intrigue policière que sur les excès propres au cinéma fantastique. Les amateurs de l'un et l'autre genre seront donc quelque peu déçus, l'intrigue recélant au fond peu de surprises. Le récit repose sur la quête obsessionnelle d'un homme devant les signaux que lui envoie son épouse décédée dans des circonstances nébuleuses, mais qui ne trompent personne. Si les phénomènes ectoplasmiques sont d'allure modeste, les effets sonores se révèlent nettement plus efficaces, contribuant à établir un certain climat d'angoisse. Mais en voulant jouer la carte de la rigueur scientifique, le réalisateur Geoffrey Sax filme le tout avec plus de professionnalisme que d'inspiration, une approche de quasi neutralité qu'ont adoptée les principaux interprètes.
Texte : André Lavoie