É.-U. 2004. Thriller de Joseph Kahn avec Martin Henderson, Monet Mazur, Ice Cube. Un motard et son ex-petite amie se retrouvent aux prises avec deux bandes rivales de motards criminalisés. Scénario aux formules éprouvées, prétexte à de nombreuses scènes d'action. Séquences de poursuites parsemées de cascades d'une rare extravagance. Réalisation très tape-à-l'oeil. Interprétation vigoureuse mais peu nuancée.
Un motard et son ex-petite amie se retrouvent aux prises avec deux bandes rivales de motards criminalisés. Scénario aux formules éprouvées, prétexte à de nombreuses scènes d'action. Séquences de poursuites parsemées de cascades d'une rare extravagance. Réalisation très tape-à-l'oeil. Interprétation vigoureuse mais peu nuancée.
Le succès de THE FAST AND THE FURIOUS et de sa suite n'est sans doute pas étranger à l'existence de ce nouveau film d'action pétaradant. Les motos y tiennent le haut du pavé, mais quelques séquences font aussi étalage de vrombissants bolides à quatre roues, ce qui devrait séduire tous les amateurs de belles carrosseries, de mécaniques puissantes et, bien entendu, de vitesse. Par contre, les cinéphiles désireux de se faire raconter une histoire le moindrement originale devront repasser. Le scénario, qui baigne dans une mer de clichés, gravite autour d'un personnage d'as du volant, ou plutôt du guidon, qui se retrouve mêlé à une guerre entre deux bandes criminelles, à la manière d'un tireur solitaire du Far West amené à défendre la veuve et l'orphelin contre des hors-la-loi. Les motifs de la loyauté et de la trahison deviennent vite récurrents dans ce récit aux rebondissements prévisibles. Mais à défaut d'imagination dans le scénario, le film propose de nombreuses séquences de poursuites parsemées de cascades d'une rare extravagance. Le duel final en moto opposant le héros et son principal adversaire transgresse même toutes les lois admises de la physique et tombe carrément dans le domaine de la fantaisie. La réalisation est évidemment tape-à-l'oeil, tandis que l'interprétation s'avère vigoureuse mais peu nuancée.
Texte : Martin Girard