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Hellboy

É.-U. 2004. Drame fantastique de Guillermo del Toro avec Ron Perlman, John Hurt, Selma Blair. Un colosse à la peau rouge doté d'une force surhumaine lutte contre un être machiavélique qui veut anéantir l'humanité. Adaptation échevelée et délirante d'une bande dessinée. Récit émaillé de trouvailles insolites et de touches d'humour. Illustration imaginative et savamment stylisée. Interprétation appropriée.

13 ans +
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Hellboy (Hellboy)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2004. Drame fantastique de Guillermo del Toro avec Ron Perlman, John Hurt, Selma Blair.

Un colosse à la peau rouge doté d'une force surhumaine lutte contre un être machiavélique qui veut anéantir l'humanité. Adaptation échevelée et délirante d'une bande dessinée. Récit émaillé de trouvailles insolites et de touches d'humour. Illustration imaginative et savamment stylisée. Interprétation appropriée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Le professeur Broom travaille pour une agence secrète du gouvernement américain, dont la mission est de contrôler les phénomènes surnaturels pouvant menacer la sécurité du pays. Or, au sein même de son équipe se trouvent des êtres peu ordinaires, dont Hellboy, un colosse à la peau rouge doté d'une grande puissance physique, et Abe Sapien, un médium mi-homme, mi-poisson. Ils font équipe avec des agents du FBI, dont le jeune John Myers, pour lutter contre une créature meurtrière apparue de façon mystérieuse dans un musée d'archéologie de New York. Il appert que ce monstre, qui se multiplie à chaque fois qu'on croit l'avoir détruit, est contrôlé par Rasputin, un être machiavélique qui projette de plonger le monde entier dans l'apocalypse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Décidément, Guillermo del Toro a choisi de se cantonner dans le fantastique. Les amateurs du genre ne s'en plaindront pas, car le doué réalisateur de CRONOS, MIMIC, BLADE II et THE DEVIL'S BACKBONE déploie un style baroque inventif qui transcende bien des clichés. Avec un budget faste, il s'attaque maintenant à l'univers d'un «comic book» qu'il transpose à l'écran avec un grand panache visuel. Malgré quelques détails boiteux dans le récit, HELLBOY parvient à s'imposer comme une oeuvre originale et insolite, sorte de croisement délirant, échevelé et macabre entre MEN IN BLACK et X-MEN. Bien qu'elle soit fertile en péripéties spectaculaires, notamment des combats virils entre le coriace héros et toute une variété de monstres terrifiants, l'intrigue ne réserve pas de grandes surprises. Mais elle contient tout de même quelques trouvailles réjouissantes, tout en étant agrémentée de nombreuses touches d'humour. La principale réussite du film demeure néanmoins esthétique. La photographie très recherchée tire avantage de décors et d'accessoires savamment stylisés qui confèrent à l'ensemble un look d'enfer, auquel contribue également d'excellents effets spéciaux. Malgré une tonne de maquillages, Ron Perlman réussit à faire percer des accents humains dans sa composition de Hellboy. Ses partenaires jouent avec la conviction souhaitée.

Texte : Martin Girard

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