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Génération Chucky (Seed of Chucky)

É.-U. 2004. Drame d'horreur de Don Mancini avec Jennifer Tilly, Redman, Hannah Spearritt. Un couple de meurtriers réincarné dans deux poupées retrouve son rejeton à Hollywood pour le tournage d'un film sur leurs sinistres exploits. Cinquième film de la série "Child's Play". Scénario sans queue ni tête. Traitement autoparodique. Réalisation dépourvue d'imagination et de rythme. Interprétation caricaturale.

13 ans + (horreur, langage vulgaire)
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Génération Chucky (Seed of Chucky)

13 ans + (horreur, langage vulgaire) 13 ans + (horreur, langage vulgaire)

É.-U. 2004. Drame d'horreur de Don Mancini avec Jennifer Tilly, Redman, Hannah Spearritt.

Un couple de meurtriers réincarné dans deux poupées retrouve son rejeton à Hollywood pour le tournage d'un film sur leurs sinistres exploits. Cinquième film de la série "Child's Play". Scénario sans queue ni tête. Traitement autoparodique. Réalisation dépourvue d'imagination et de rythme. Interprétation caricaturale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Un couple de meurtriers s'est réincarné dans deux poupées, Chucky et Tiffany. Après de multiples méfaits, ces entités maléfiques ont été neutralisées, non sans avoir auparavant donné naissance à un bébé-poupée. Quelques années plus tard, le rejeton apprend qu'un film sur les sinistres exploits de Chucky et Tiffany est en plein tournage à Hollywood. Il les retrouve donc sur le plateau et leur redonne vie, mais les deux criminels recommencent aussitôt à tuer. Ils s'invitent même chez la vedette du film, Jennifer Tilly, pour commettre d'autres atrocités, allant jusqu'à l'inséminer artificiellement pour qu'eux et leur enfant se réincarnent en humains. L'ennui, c'est que le petit, qui se fait appeler Glen ou Glenda, hésite autant sur son identité sexuelle que sur la tradition familiale de tueurs en série.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir écrit les quatre premiers épisodes de la série CHILD'S PLAY, le scénariste Don Mancini profite de ce nouvel opus pour passer derrière la caméra. Malheureusement, il rate complètement son coup en commettant un film dépourvu de style, de rythme et d'imagination. Son scénario, sans queue ni tête, ne fait que reprendre «ad nauseam» les mêmes références aux films habituellement cités dans ce genre d'exercices à la SCREAM, dont THE SHINING, HALLOWEEN (encore?), PSYCHO (toujours!) et quelques autres plus inusités (ERASERHEAD, GLEN OR GLENDA). De plus, l'auteur insiste tellement sur la veine autoparodique qu'il finit par décourager toute forme d'implication de la part du spectateur, lassé par autant d'absurdités. Surtout que le film se compose pour la moitié de sa durée de gros plans sur les têtes des poupées qui discutent ensemble. Les scènes de meurtres, quoique sanglantes à souhait, ne cassent rien et sentent plutôt le réchauffé. Le compositeur Pino Donaggio a sorti du placard les coups de violon hachurés de ses succès passés (DON'T LOOK NOW, CARRIE, DRESSED TO KILL) et Jennifer Tilly s'amuse à jouer son propre rôle, projetant une image dévergondée et caricaturale qui pourra laisser certains de ses admirateurs perplexes et interloqués.

Texte : André Caron

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