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Escapade à New York (New York Minute)

É.-U. 2004. Comédie de Dennie Gordon avec Ashley Olsen, Mary-Kate Olsen, Eugene Levy. Deux soeurs jumelles aux tempéraments opposés vivent une série de mésaventures lors d'une journée à New York. Fantaisie édulcorée dépourvue de toute idée originale. Scénario peu rigoureux et truffé d'invraisemblances. Réalisation frénétique et tape-à-l'oeil. Interprétation agitée.

Général
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Escapade à New York (New York Minute)

Général Général

É.-U. 2004. Comédie de Dennie Gordon avec Ashley Olsen, Mary-Kate Olsen, Eugene Levy.

Deux soeurs jumelles aux tempéraments opposés vivent une série de mésaventures lors d'une journée à New York. Fantaisie édulcorée dépourvue de toute idée originale. Scénario peu rigoureux et truffé d'invraisemblances. Réalisation frénétique et tape-à-l'oeil. Interprétation agitée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
La studieuse Jane Ryan se rend à New York où elle doit prononcer un discours crucial pour son avenir académique. Par la force des choses, l'adolescente fait le voyage avec sa soeur jumelle Roxy, une rebelle qui a décidé de sécher ses cours afin d'assister au tournage d'un vidéo du groupe rock Simple Plan, avec l'espoir de remettre un démo de ses propres chansons aux bonzes de l'industrie. Mais peu après leur arrivée à Manhattan, Jane perd son agenda électronique qui contient son discours, tandis que Roxy, qui transporte à son insu une micropuce convoitée par des criminels, se retrouve en outre poursuivie par Max Lomax, l'officier de discipline de son école. Au fil de leurs mésaventures, Roxy s'amourache du fils d'une sénatrice et Jane se laisse courtiser par un jeune coursier à bicyclette.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Actrices dès leur plus jeune âge, les jumelles Olsen ont presque exclusivement tenu la vedette dans des films destinés au marché de la vidéo, à l'exception de IT TAKES TWO en 1995. Pour leurs 18 ans, les soeurettes multimillionnaires (également productrices) se paient donc un deuxième long métrage distribué en salles, qui se présente comme une comédie débridée voulant rendre hommage à la vie trépidante et colorée de la métropole américaine. Sauf qu'à l'arrivée, on se retrouve devant une fantaisie édulcorée et simpliste qui ne contient pas une seule idée originale. Les péripéties ont en effet un air de déjà vu et sont amenées de façon trop arbitraire et invraisemblable pour emporter l'adhésion, tandis que les aspects multiethniques du récit sont traités sur un mode rose bonbon d'un ridicule consommé. Sans oublier les inévitables moments de pathos lorsque les deux soeurs dissemblables, brouillées depuis la mort tragique de leur mère, en viennent à se réconcilier et à se serrer les coudes. Et pour couronner le tout, chacune parviendra à réaliser son rêve de carrière avec une facilité déconcertante, exactement comme dans les contes de fées. À l'image de cette entreprise artificielle, la réalisation est frénétique et tape-à-l'oeil, mais sans aucune réelle invention, et l'interprétation s'avère agitée, sans jamais faire rire.

Texte : Louis-Paul Rioux

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