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En bonne compagnie (In Good Company)

É.-U. 2004. Comédie dramatique de Paul Weitz avec Dennis Quaid, Topher Grace, Scarlett Johansson. Un cadre quinquagénaire, qui accepte mal son nouveau patron âgé de 26 ans, découvre que sa fille a une liaison avec le jeune homme. Scénario tout simple mais bien mené, épinglant les excès du capitalisme. Personnages attachants. Touches insolites. Réalisation efficace. Interprétation réjouissante.

Général
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En bonne compagnie (In Good Company)

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É.-U. 2004. Comédie dramatique de Paul Weitz avec Dennis Quaid, Topher Grace, Scarlett Johansson.

Un cadre quinquagénaire, qui accepte mal son nouveau patron âgé de 26 ans, découvre que sa fille a une liaison avec le jeune homme. Scénario tout simple mais bien mené, épinglant les excès du capitalisme. Personnages attachants. Touches insolites. Réalisation efficace. Interprétation réjouissante.

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Directeur du service de publicité d'une revue sportive new-yorkaise, le quinquagénaire Dan Foreman est décontenancé en apprenant que son épouse Ann est enceinte, même si elle a dépassé les quarante ans. Cette nouvelle arrive au moment où le magazine de Dan devient la propriété du géant des multimédias Globecom. Ayant échappé aux mises à pied provoquées par cette acquisition, le directeur de la publicité se retrouve toutefois avec un nouveau patron âgé seulement de 26 ans, le très ambitieux Carter Duryea, qui n'a cependant aucune expérience dans le domaine de la vente. Les rapports entre les deux hommes ne tardent pas à devenir houleux, surtout lorsque Carter, redevenu récemment célibataire, s'éprend d'Alex, la fille aînée de Dan, qui a entamé des études en littérature.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ABOUT A BOY, Paul et Chris Weitz avaient démontré qu'ils pouvaient réaliser des oeuvres plus riches et matures que les comédies légères de leurs débuts (AMERICAN PIE, DOWN TO EARTH). Ce virage est confirmé de belle façon avec IN GOOD COMPANY, le premier scénario original de Paul Weitz qui, pour la réalisation, fait cette fois cavalier seul, son frère Chris n'agissant ici qu'à titre de producteur. Partant d'un sujet qui ne se prêtait pas a priori à un traitement humoristique, les conséquences souvent désastreuses des acquisitions hostiles sur des travailleurs expérimentés ayant consacré leur vie à leur compagnie, l'auteur a troussé un récit tout simple, qui s'avère à la fois sensible et amusant. Car en plus d'épingler les excès du capitalisme, Weitz a imaginé une prémisse plutôt originale, qui donne lieu à des moments cocasses et parfois insolites, mais aussi à l'ébauche d'une touchante relation père-fils. De fait, le personnage de Carter, ambitieux certes, mais également terriblement maladroit et presque seul au monde, se révèle éminemment attachant. Dans ce rôle, Topher Grace livre une performance fort réjouissante, aux côtés d'un Dennis Quaid solide et d'une Scarlett Johansson toujours aussi charmante. Plutôt discrète, la réalisation n'en est pas moins fort efficace.

Texte : Louis-Paul Rioux

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