É.-U. 2004. Drame de Jay Russell avec Joaquin Phoenix, John Travolta, Jacinda Barrett. En attendant d'être secouru par ses collègues, un pompier coincé dans un entrepôt en flammes se remémore les moments marquants de sa vie. Hommage édifiant au travail souvent héroïque des pompiers. Récit épisodique au traitement très classique. Réalisation assez vigoureuse mais pas aussi spectaculaire que souhaitée. Interprétation sincère.
En attendant d'être secouru par ses collègues, un pompier coincé dans un entrepôt en flammes se remémore les moments marquants de sa vie. Hommage édifiant au travail souvent héroïque des pompiers. Récit épisodique au traitement très classique. Réalisation assez vigoureuse mais pas aussi spectaculaire que souhaitée. Interprétation sincère.
Au lendemain du 11 septembre 2001, les pompiers américains ont acquis un statut quasi mythique. Il fallait donc s'attendre à ce qu'un jour ou l'autre, Hollywood concocte une histoire glorifiant le travail de ces intrépides héros des temps modernes. C'est maintenant chose faite avec LADDER 49, une oeuvre sincère et parfois touchante, mais sapée par un ton trop édifiant et une agaçante propension au pathos. La construction en flash-back confère nécessairement un caractère épisodique au récit, qui a droit à un traitement éminemment classique. Par ailleurs, le film se révèle avare en conflits dramatiques, mis à part un ou deux accrochages avec un confrère teigneux, quelques prises de bec avec une épouse désapprouvant un comportement trop téméraire dans le feu de l'action et une succession de deuils souvent douloureux. La réalisation est certes vigoureuse, mais pas aussi spectaculaire que souhaitée, même si quelques scènes s'avèrent assez saisissantes. Les interprètes font montre d'une belle conviction, quoique par moments, leur jeu aurait gagné à être moins empesé.
Texte : Louis-Paul Rioux