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D.E.B.S.

É.-U. 2004. Comédie policière de Angela Robinson avec Sara Foster, Jordana Brewster, Meagan Good. Quatre adolescentes inscrites à une école d'espionnage tentent de neutraliser une criminelle redoutable. Récit plutôt confus au ton parodique plus ou moins inspiré. Réalisation sans grande personnalité malgré quelques trouvailles originales. Interprétation manquant de relief.

Général
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D.E.B.S. (D.E.B.S.)

Général Général

É.-U. 2004. Comédie policière de Angela Robinson avec Sara Foster, Jordana Brewster, Meagan Good.

Quatre adolescentes inscrites à une école d'espionnage tentent de neutraliser une criminelle redoutable. Récit plutôt confus au ton parodique plus ou moins inspiré. Réalisation sans grande personnalité malgré quelques trouvailles originales. Interprétation manquant de relief.

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Sélectionnées sur la base d'aptitudes bien particulières, des adolescentes sont appelées à faire leurs classes dans une académie secrète parrainée par le gouvernement. Au curriculum de cette école pour espionnes en herbe, on retrouve le maniement des armes à feu et l'initiation à la filature. Dans le cadre d'un cours pratique, Amy, Max, Janet et Dominique doivent surveiller et neutraliser la redoutable et séduisante criminelle Lucy Diamond. Cette dernière est par ailleurs le sujet d'une dissertation à laquelle Amy travaille. Se retrouvant en présence de Lucy, la collégienne éprouve une sorte de vertige qui s'avère réciproque. Les deux filles s'éprennent alors l'une de l'autre, ce qui incite Amy à remettre en question son choix de carrière, au grand étonnement de ses camarades.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pastiche confus mariant le film de «high school» américain à la comédie d'espionnage, D.E.B.S. cherche son identité durant quelque 90 minutes. Est-on en présence d'une étude décalée de la vie sur les campus américains? S'agit-il d'une version juvénile des pétaradantes aventures des CHARLIE'S ANGELS? Qui sait. La réalisatrice elle-même semble se poser la question. Tout comme ses jeunes vedettes, qui exécutent la plupart de leurs scènes machinalement, sans grande conviction. Tenté d'avancer une réponse à cette énigme, le spectateur pourrait se rabattre sur la trame homosexuelle du récit. Tout compte fait, la mise en scène d'une amourette lesbienne serait-elle l'expression d'une volonté autre? C'est-à-dire détourner les codes d'un genre filmique rigide? C'est possible, mais dans ce cas, l'effet s'avère raté, l'angle gai n'étant exploité qu'avec une timidité confinant à la banalité. Travaillant à partir d'un scénario de son cru, Angela Robinson a transformé un court métrage en un long. Forcée alors d'étirer la sauce, la cinéaste a dilué les rares éléments dignes d'intérêt (deux ou trois gags amusants et quelques trouvailles visuelles originales). Mais comble du comble, les meilleurs flashs sont utilisés deux fois.

Texte : Michel Defoy

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