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CQ2 (Seek You Too)

Can. 2004. Drame psychologique de Carole Laure avec Clara Furey, Danielle Hubbard, Mireille Thibault. Une adolescente rebelle trouve un sens à sa vie au contact d'une ex-détenue qui enseigne la danse contemporaine. Récit au discours social appuyé. Personnages mal esquissés. Réalisation peu imaginative. Chorégraphies inspirées. Interprétation inégale.

13 ans +
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CQ2 (Seek You Too) (CQ2 (Seek You Too))

13 ans + 13 ans +

Can. 2004. Drame psychologique de Carole Laure avec Clara Furey, Danielle Hubbard, Mireille Thibault.

Une adolescente rebelle trouve un sens à sa vie au contact d'une ex-détenue qui enseigne la danse contemporaine. Récit au discours social appuyé. Personnages mal esquissés. Réalisation peu imaginative. Chorégraphies inspirées. Interprétation inégale.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
Rachel, une adolescente rebelle de 17 ans, flâne souvent devant une prison pour femmes. À l'intérieur, Jeanne, une danseuse de formation, s'entraîne de manière intensive tout en se liant d'amitié avec Odile, une mère au foyer condamnée pour voie de fait qui, jusque là, ne parlait à personne. Le jour de sa remise en liberté, Jeanne attire immédiatement le regard de Rachel. Sur un coup de tête, l'adolescente décide de la suivre pour tenter de la connaître. La danseuse découvre alors toutes les frustrations de Rachel, liées surtout à un foyer familial brisé. Voulant lui venir en aide, Jeanne partage avec elle sa grande passion de la danse contemporaine. Malgré la discipline rigoureuse que cela exige, cette forme d'expression artistique devient peu à peu pour la jeune fille une planche de salut.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après LES FILS DE MARIE, une première réalisation pleine de bonnes intentions, mais aussi de maladresses, Carole Laure récidive avec CQ2 (SEEK YOU TOO), se contentant cette fois d'être uniquement derrière la caméra. Sa présence demeure toutefois palpable, à travers sa fascination pour la danse contemporaine et sa ressemblance frappante avec l'interprète principale, sa fille Clara Furey. Cette figure de jeune rebelle, la cinéaste en fait le symbole du désarroi d'une génération, mais son discours social ne réussit jamais à s'articuler de manière crédible. Le manque d'expérience à l'écran de Furey affaiblit d'ailleurs la démarche, tout comme certains effets de mise en scène exagérant à outrance les moments de crise que traversent les personnages. Ceux-ci sont pour la plupart mal esquissés ou délaissés en cours de récit, comme celui défendu avec dignité par Mireille Thibault. Le film semble trouver sa véritable amplitude, sa principale raison d'être, dans un hommage à la créativité des chorégraphes québécois, surtout Ginette Laurin de la troupe O Vertigo, dont les oeuvres, souvent inspirées, sont filmées par la cinéaste avec une admiration palpable et une retenue salutaire. Ces scènes représentent autant de beaux moments fugaces dans un film inabouti mais déjà plus maîtrisé que le précédent.

Texte : André Lavoie

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