É.-U. 2004. Thriller de Ernest Dickerson avec DMX, David Arquette, Michael Ealy. Un journaliste cherche à connaître l'histoire d'un gangster dont il a été témoin du meurtre. Intrigue alambiquée multipliant les clichés et les situations forcées. Personnages inintéressants. Réalisation tantôt rugueuse, tantôt léchée, aux effets appuyés. Interprétation peu nuancée.
Un journaliste cherche à connaître l'histoire d'un gangster dont il a été témoin du meurtre. Intrigue alambiquée multipliant les clichés et les situations forcées. Personnages inintéressants. Réalisation tantôt rugueuse, tantôt léchée, aux effets appuyés. Interprétation peu nuancée.
Le romancier afro-américain Donald Goines connaissait bien le monde des criminels de rue et des trafiquants qu'il a dépeints dans ses livres. En effet, il a lui-même évolué longtemps dans cet univers avant d'entreprendre une carrière d'écrivain durant un séjour en prison. Malgré sa popularité au sein de la communauté noire américaine, l'oeuvre de Goines n'avait jamais été transposée au grand écran avant l'inédit CRIME PARTNERS 2000 et ce NEVER DIE ALONE, qui ne passera malheureusement pas à l'histoire comme une oeuvre marquante. Malgré toutes ses complications, le scénario, qui repose sur des intrigues parallèles et des flash-back, n'offre absolument rien de nouveau dans le genre. Au contraire, les clichés se multiplient au fil d'un récit passablement alambiqué qui débouche sur un coup de théâtre mélodramatique et forcé. En outre, les personnages sont presque tous antipathiques et/ou insipides. Ernest Dickerson a opté pour un style visuel tantôt rugueux, tantôt léché, dont les effets apparaissent le plus souvent trop appuyés. DMX possède un incontestable charisme, mais son jeu n'est pas des plus nuancés, tout comme celui de ses partenaires.
Texte : Martin Girard