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C'est pas moi... c'est l'autre

Can. 2004. Comédie policière de Alain Zaloum avec Roy Dupuis, Lucie Laurier, Anémone. Un voleur maladroit poursuivi par des membres de la mafia marseillaise profite de sa ressemblance avec un policier pour les semer. Récit bancal construit sur un concept éculé. Humour sans finesse. Situations forcées. Réalisation bâclée. Interprétation inégale.

Général
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C'est pas moi... c'est l'autre (C'est pas moi... c'est l'autre)

Général Général

Can. 2004. Comédie policière de Alain Zaloum avec Roy Dupuis, Lucie Laurier, Anémone.

Un voleur maladroit poursuivi par des membres de la mafia marseillaise profite de sa ressemblance avec un policier pour les semer. Récit bancal construit sur un concept éculé. Humour sans finesse. Situations forcées. Réalisation bâclée. Interprétation inégale.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Équinoxe Films
Producteurs :
Petit escroc maladroit, Vincent Papineau est poursuivi par Marius et Carlotta, deux membres de la mafia marseillaise à qui il a volé un tableau qu'il croyait sans valeur, mais qui contenait 250 000$. Déguisé en prêtre afin de leur échapper, il est intercepté par deux policiers qui le prennent pour Claude Laurin, leur confrère parti en vacances à la suite de la mort de son partenaire de patrouille. Estomaqué, Vincent décide de profiter de leur méprise pour s'installer chez son sosie, semant ainsi les gangsters. Mais il doit aussi devenir policier et faire équipe avec Lucie, une jeune collègue de Claude séduite et intriguée par son changement de comportement. Suivant les conseils de son ami Dieudonné, Vincent utilise sa nouvelle identité pour amasser, illégalement, l'argent qu'il doit à Marius et Carlotta.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La comédie demeure, encore et toujours, un art difficile et la preuve en est faite avec un film comme C'EST PAS MOI... C'EST L'AUTRE, coproduction franco-québécoise plus bâtarde que cohérente, évoquant le pire d'une époque pas si lointaine où ce genre d'entreprise proliférait. On peut s'accommoder du fait qu'un brigand québécois croise le fer avec des mafieux marseillais mais encore faut-il que le prétexte suscite un suspense minimal, assorti de dialogues à tout le moins compréhensibles. Voilà deux choses que le film d'Alain Zaloum n'arrive jamais à offrir, d'autant plus que le scénario de Luis Furtado repose sur un concept éculé, dont l'issue finale apparaîtra limpide, même au spectateur le plus distrait. De plus, les dialogues sont émaillés d'expressions familières et de jurons propres à la culture française et québécoise, créant quelques malentendus supposément destinés à provoquer le rire. À tout cela se superposent les borborygmes de l'acteur français Michel Muller, volontairement inaudibles, moins un effet comique qu'une métaphore du niveau général du film. L'assurance de Roy Dupuis, la bouille inimitable d'Anémone et le charme naturel de Lucie Laurier ne suffisent pas pour l'élever davantage.

Texte : André Lavoie

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