É.-U. 2004. Drame d'horreur de Stephen Kay avec Barry Watson, Emily Deschanel, Skye McCole Bartusiak. Un jeune homme passe une nuit terrifiante dans la maison de son enfance qui est hantée par une entité mystérieuse. Ramassis incohérent et chaotique de clichés propres au genre. Accumulation d'effets-chocs appuyés à l'excès mais peu efficaces. Illustration et montage tape-à-l'oeil. Interprétation passable.
Un jeune homme passe une nuit terrifiante dans la maison de son enfance qui est hantée par une entité mystérieuse. Ramassis incohérent et chaotique de clichés propres au genre. Accumulation d'effets-chocs appuyés à l'excès mais peu efficaces. Illustration et montage tape-à-l'oeil. Interprétation passable.
Constamment à la recherche de nouvelles franchises pour alimenter sa production à la chaîne de films à frissons, Hollywood a cette fois sorti de son placard le croquemitaine en personne. Mais si l'idée en vaut bien d'autres, le résultat ne risque pas de nuire au sommeil des spectateurs. En effet, il n'y a rien dans cet exercice d'épouvante aussi incohérent que chaotique qui puisse provoquer des cauchemars. Les habitués du genre n'y verront que des clichés et ne seront guère impressionnés par cette accumulation d'effets-chocs appuyés à l'excès mais peu efficaces. À défaut de pouvoir compter sur un scénario original, le réalisateur se rabat sur une illustration et un montage incroyablement tape-à-l'oeil, le tout appuyé d'une musique et d'effets sonores fort peu subtils. Il ne fait aucun doute que l'ensemble soit habilement réalisé d'un point de vue purement technique, mais une telle avalanche d'effets artificiels et gratuits finit par agacer au lieu de terrifier. Les interprètes jouent malgré tout avec le minimum requis de conviction.
Texte : Martin Girard