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Alien vs. Prédateur (Alien vs Predator)

G.-B. 2004. Science-fiction de Paul W.S. Anderson avec Sanaa Lathan, Alexa Woods, Raoul Bova. Des explorateurs découvrent une pyramide enfouie sous la glace dans l'Antarctique où s'affrontent deux espèces d'extraterrestres. Mariage forcé entre deux séries à succès. Mise en train laborieuse. Dialogues pauvres. Réalisation peu enlevante. Interprétation de routine.

13 ans + (horreur)
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Alien vs. Prédateur (Alien vs Predator)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

G.-B. 2004. Science-fiction de Paul W.S. Anderson avec Sanaa Lathan, Alexa Woods, Raoul Bova.

Des explorateurs découvrent une pyramide enfouie sous la glace dans l'Antarctique où s'affrontent deux espèces d'extraterrestres. Mariage forcé entre deux séries à succès. Mise en train laborieuse. Dialogues pauvres. Réalisation peu enlevante. Interprétation de routine.

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Tous les cent ans, une race d'extraterrestres appelée les Prédateurs envoie sur la Terre cinq jeunes guerriers qui doivent faire leur preuve avant de revenir sur leur planète. L'épreuve consiste à affronter des Aliens, une autre espèce d'extraterrestres extrêmement meurtrière. Cette partie de chasse se déroule dans une pyramide construite sous les glaces de l'Antarctique. Or, cette immense structure décorée d'étranges hiéroglyphes vient tout juste d'être découverte par une expédition d'archéologues financée par le richissime industriel Charles Bishop Weyland. Les explorateurs seront bientôt pris entre deux feux avec l'arrivée des jeunes Prédateurs qui commencent à chasser les Aliens pour leur rite de passage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Annoncé depuis de nombreuses années et maintes fois différé, ce mariage forcé entre deux franchises populaires de la science-fiction n'a pas vraiment de quoi réjouir. Premièrement, le spectateur venu assister à un combat au sommet entre les deux espèces d'extraterrestres doit faire preuve de patience. En effet, la mise en train de l'intrigue est particulièrement laborieuse et il faut attendre presque une heure avant de voir les monstres en découdre. Deuxièmement, les personnages humains embarqués dans cette aventure présentent peu d'intérêt, surtout qu'ils débitent des dialogues plutôt pauvres et remplis de clichés ou d'absurdités. Enfin, d'un point de vue à la fois esthétique et technique, le film s'avère dans l'ensemble assez peu excitant, avec ses images presque toujours sombres, sa mise en scène claustrophobe et son montage routinier. Seul le décor labyrinthique de la pyramide présente une certaine originalité, toutefois insuffisamment exploitée. Les interprètes n'ont guère l'occasion de mettre en valeur leur talent.

Texte : Martin Girard

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