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Zelary

Tch. 2003. Drame de guerre de Ondrej Trojan avec Anna Geislerova, Gyorgy Cserhalmi, Jaroslava Adamová. En 1943, pour fuir la Gestapo, une infirmière pragoise suit dans son village isolé un paysan dont elle a sauvé la vie. Mélange efficace de chronique villageoise et de récit de guerre. Certaines péripéties assez convenues. Image très soignée. Mise en scène classique. Interprétation à la hauteur.

13 ans + (violence)
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Zelary (Zelary)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Tch. 2003. Drame de guerre de Ondrej Trojan avec Anna Geislerova, Gyorgy Cserhalmi, Jaroslava Adamová.

En 1943, pour fuir la Gestapo, une infirmière pragoise suit dans son village isolé un paysan dont elle a sauvé la vie. Mélange efficace de chronique villageoise et de récit de guerre. Certaines péripéties assez convenues. Image très soignée. Mise en scène classique. Interprétation à la hauteur.

En 1943, à Prague, l'infirmière Eliska, membre de la résistance, et son amant, le chirurgien Richard, sauvent la vie de Joza, un paysan blessé. Mais traquée par la Gestapo, la jeune femme s'enfuit avec Joza en se faisant passer pour son épouse. Celui-ci l'emmène alors à Zelary, son hameau isolé dans les montagnes, où le temps semble suspendu. Demeurant sans nouvelles de Richard et pressée par le curé et les villageois, la réfugiée est contrainte de se marier avec Joza et de s'adapter à sa nouvelle vie, simple et rurale. Elle finit néanmoins par laisser tomber sa méfiance et par éprouver pour son protecteur un véritable sentiment amoureux. Toutefois, l'arrivée de soldats soviétiques et le comportement de certains villageois menacent leur quiétude.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quelques années après le succès international remporté par DIVIDED WE FALL, autre film tchèque ayant pour toile de fond la Seconde Guerre mondiale, d'ailleurs produit par Ondrej Trojan, ZELARY en reprend certaines recettes: esquive devant l'occupant nazi, touches d'humour tempérant l'extrême gravité de certains événements, personnages pittoresques, résilience des victimes devant l'ennemi. Ce qui nous amène bon nombre de développements prévisibles, particulièrement dans les premier et dernier tiers du film. Néanmoins, le mélange de chronique villageoise et de récit de guerre proposé par l'intrigue finit par atteindre une réelle densité dramatique. En effet, l'attention portée aux affects psychologiques des protagonistes et à leurs interactions lors des tribulations sentimentales nous détourne momentanément des faits proprement guerriers. La facture académique, voire vieillotte, du film (image très soignée, musique emphatique, mise en scène conventionnelle et jeu parfois affecté, surtout chez les enfants) empêche toutefois une adhésion totale face aux enjeux et aux sentiments évoqués. Cependant, l'interprétation se révèle dans l'ensemble à la hauteur.

Texte : Jean Beaulieu

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