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Un Été avec les fantômes (Summer With the Ghosts)

Can. 2003. Comédie fantaisiste de Bernd Neuburger avec Sarah-Jeanne Labrosse, Nikola Culka, Ron Lea. Venue rejoindre son père qui tourne un film dans un château en Autriche, une fillette québécoise découvre que le tournage est perturbé par des fantômes. Récit gentillet aux péripéties d'un intérêt inégal. Réalisation soignée réservant quelques belles idées poétiques. Interprétation correcte.

Général
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Un Été avec les fantômes (Summer With the Ghosts)

Général Général

Can. 2003. Comédie fantaisiste de Bernd Neuburger avec Sarah-Jeanne Labrosse, Nikola Culka, Ron Lea.

Venue rejoindre son père qui tourne un film dans un château en Autriche, une fillette québécoise découvre que le tournage est perturbé par des fantômes. Récit gentillet aux péripéties d'un intérêt inégal. Réalisation soignée réservant quelques belles idées poétiques. Interprétation correcte.

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Sa mère musicienne poursuivant une tournée à travers le Canada, Caroline, dix ans, se rend en Autriche où son père réalise un film d'époque. Mais dans le château médiéval servant de décor principal à la production, il se passe des choses étranges. Ainsi, les effets pyrotechniques du vieux technicien Otto refusent subitement de fonctionner. Voyant que ce dernier est menacé par le producteur de perdre son emploi, Caroline entreprend de faire sa petite enquête, avec l'aide de Jakob, un garçon de son âge qu'elle a pris en affection. Les deux enfants découvrent alors que les responsables de ces pannes seraient les fantômes de cinq nonnes qui furent emmurées vivantes au Moyen Âge pour avoir osé danser la nuit au bord du lac près du château.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce vingtième «Conte pour tous» ne figurera malheureusement pas parmi les meilleurs films de la populaire série du producteur Roch Demers. Pourtant, l'ensemble possède un certain charme dans sa description des bienveillants spectres qui hantent ce château à la fois inquiétant et majestueux. D'ailleurs, la mise en scène très soignée réserve quelques belles idées poétiques. Mais le scénario s'avère peu palpitant. Car à partir du moment où les deux protagonistes découvrent les causes des sabotages des effets spéciaux du film dans le film, l'ensemble fait du surplace. Le récit s'attarde alors sans grande conviction aux péripéties d'un coq chantant de façon impromptue, même après le lever du soleil, donnant des maux de tête au preneur de son, incarné par un Richard Jutras au jeu clownesque rarement drôle, qui détonne avec le ton général du film. D'ailleurs, le doublage français de cette production tournée en anglais laisse franchement à désirer, de sorte que les répliques de la jeune Sarah-Jeanne Labrosse sonnent souvent faux, malgré l'énergie et la conviction de cette nouvelle venue à la frimousse très attachante. À ses côtés, le petit Nikola Culka se débrouille assez bien et le vénérable Karl Merkatz livre une prestation chaleureuse dans le rôle du vieux technicien choisi comme partenaire de danse éternel des candides nonnes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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