É.-U. 2003. Comédie de Jonathan Lynn avec Cuba Gooding Jr., Beyoncé Knowles, Mike Epps. Afin de toucher l'héritage d'une tante, un ex-publicitaire de New York doit diriger une chorale gospel dans sa ville natale en Georgie. Scénario mince prétexte à numéros musicaux. Recettes éprouvées. Réalisation assez vivante. Interprètes sympathiques.
Afin de toucher l'héritage d'une tante, un ex-publicitaire de New York doit diriger une chorale gospel dans sa ville natale en Georgie. Scénario mince prétexte à numéros musicaux. Recettes éprouvées. Réalisation assez vivante. Interprètes sympathiques.
De prime abord, le récit de THE FIGHTING TEMPTATIONS ressemble à un croisement entre l'inoffensive romance de SWEET HOME ALABAMA et la lourde fable moralisatrice de SISTER ACT 2: BACK IN THE HABIT. D'une part, le protagoniste, qui exerce un métier où l'artificiel et le superficiel sont de mise, quitte la ville de New York pour revenir dans son bled natal où il redécouvre les valeurs traditionnelles de l'Amérique. D'autre part, l'enjeu principal du récit repose sur la participation d'une chorale de laissés pour compte, de «pauvres pécheurs» dans le cas présent, à une importante compétition. Entre deux numéros musicaux à l'énergie contagieuse (grâce à la participation de la révérende Shirley Ceasar et du rapper T.Bone), le scénario se révèle bien mince et par-dessus tout prévisible. Dès le départ, il est entendu que la chorale l'emportera et que le héros embrassera la jolie fille après quelques complications mineures. Heureusement, la réalisation de Jonathan Lynn (MY COUSIN VINNY, THE WHOLE NINE YARDS) demeure assez vivante, de sorte que l'on oublie momentanément les carences narratives et les recettes éprouvées. L'interprétation s'avère dans l'ensemble sympathique.
Texte : Manon Dumais