É.-U. 2003. Chronique de Audrey Wells avec Diane Lane, Sandra Oh, Raoul Bova. Lors d'un voyage en Italie, une écrivaine américaine divorcée décide d'acheter une villa décrépite pour la rénover et y refaire sa vie. Récit classique mais bien mené, inspiré d'une histoire vraie. Personnages secondaires colorés. Vision pittoresque et séduisante de l'Italie. Jeu sensible de D. Lane.
Lors d'un voyage en Italie, une écrivaine américaine divorcée décide d'acheter une villa décrépite pour la rénover et y refaire sa vie. Récit classique mais bien mené, inspiré d'une histoire vraie. Personnages secondaires colorés. Vision pittoresque et séduisante de l'Italie. Jeu sensible de D. Lane.
Après avoir exercé son charme irrésistible sur l'écrivaine Frances Mayes, la «douceur de vivre» de l'Italie devient l'élément clef de cette adaptation de son roman à succès «Under the Tuscan Sun» par la réalisatrice Audrey Wells (GUINEVERE). Le film devient ainsi une célébration de ce pays (ses habitants, ses paysages d'une beauté luxuriante, son architecture portant la marque des siècles) dont il offre une vision pittoresque et séduisante. Les mésaventures de nature sentimentale et immobilière vécues par l'héroïne ne brillent guère par leur originalité, la réfection de la villa décrépite symbolisant de façon assez convenue une existence de tristesse transformée au contact de ce coin de pays. Par ailleurs, le récit est peuplé de personnages secondaires colorés, qui ne semblent exister que pour mettre en valeur le destin de cette femme cherchant à la fois l'inspiration (pour un roman laissé en plan depuis des mois) et le grand amour (après un pénible divorce dont elle se remet avec peine). Or, même en partant d'une histoire vécue célébrant l'aboutissement d'un long processus d'émancipation, la réalisatrice donne à son film une dimension féerique et fleur bleue. Ce parti pris n'empêche pas Diane Lane d'offrir une performance pleine d'authenticité grâce à sa sensibilité et son élégance naturelles.
Texte : André Lavoie