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Sortie fatale (Wrong Turn)

É.-U. 2003. Drame d'horreur de Rob Schmidt avec Desmond Harrington, Eliza Dushku, Emmanuelle Chriqui. Victime d'un accident de la route, une bande de jeunes se retrouve isolée en plein bois, à la merci de trois montagnards dégénérés et cannibales. Scénario sans originalité, prétexte à une accumulation d'effets sanguinolents. Maquillages répugnants à souhait. Réalisation routinière. Interprétation très quelconque.

13 ans + (horreur)
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Sortie fatale (Wrong Turn)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2003. Drame d'horreur de Rob Schmidt avec Desmond Harrington, Eliza Dushku, Emmanuelle Chriqui.

Victime d'un accident de la route, une bande de jeunes se retrouve isolée en plein bois, à la merci de trois montagnards dégénérés et cannibales. Scénario sans originalité, prétexte à une accumulation d'effets sanguinolents. Maquillages répugnants à souhait. Réalisation routinière. Interprétation très quelconque.

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Scénario :
Pressé d'arriver à une entrevue pour un emploi à Raleigh, Chris roule à vive allure au volant de sa Mustang décapotable. Afin d'éviter les bouchons de circulation sur l'autoroute de la Virginie de l'Ouest, il emprunte un petit chemin de traverse dans les bois. Mais la poussière et les reflets du soleil l'aveuglent, de sorte que sa voiture percute le Range Rover de la jeune Jessie, immobilisé à cause d'une crevaison. La conductrice et ses amis, Carly, Scott, Evan et Francine s'en sortent tous indemnes, mais les esprits s'échauffent et certains s'en prennent à Chris. À ce moment, Jessie découvre sur la route du fil de fer barbelé. Elle réalise alors avec effroi que la crevaison visait à les piéger. De fait, les six jeunes se retrouvent isolés en plein bois, à la merci de trois montagnards dégénérés et cannibales.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le spécialiste en maquillages spéciaux Stan Winston est la véritable vedette de ce «slasher» aux recettes largement éprouvées. On se trouve ici devant une sorte de remake de TEXAS CHAINSAW MASSACRE, avec un soupçon de DELIVERANCE et de FRIDAY THE 13TH pour faire bonne mesure. Donc, rien d'original, surtout que cette production sort quelques semaines après THE HOUSE OF 1000 CORPSES, un film au sujet très similaire. Néanmoins, les amateurs purs et durs de cinéma gore y trouveront peut-être leur compte, car Winston livre la marchandise en matière de cadavres dépecés et de tueurs au physique répugnant. Pour apprécier le résultat, il faut cependant se taper une intrigue totalement dépourvue de surprise et peuplée de personnages d'une rare insignifiance, tant dans le camp des victimes que du côté des tueurs. La réalisation s'avère parfaitement routinière, malgré quelques détails morbides réussis, et l'interprétation est très quelconque.

Texte : Martin Girard

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